Depuis septembre 2020, le Musée Subaquatique de Marseille offre la découverte d’un récif artificiel de huit sculptures géantes, installées à 100 mètres de la plage des Catalans. En parallèle de l’exposition, dont les deux dernières oeuvres seront plongées en juin et septembre, des projets pédagogiques émergent sur la préservation de la biodiversité marine en Méditerranée.
L’art pour se reconnecter à la nature
Qui n’a jamais fait le rêve de découvrir un trésor enfoui sous la mer ? Le Musée subaquatique de Marseille, pionnier du genre en France, le réalise. A 5 mètres de profondeur, des sculptures géantes jonchent le sable en attendant les explorateurs curieux. Seuls requis pour la visite : un masque et un tuba.
Chaque sculpture est pensée pour laisser la faune marine s’y loger. Les artistes ont utilisé du « ciment marin recyclé » en créant « une surface volontairement rugueuse pour que les microorganismes se développent et que les poissons puissent se nourrir » raconte Antony Lacanaud à Gomet’, le fondateur du musée. Depuis sept mois, certaines œuvres attirent plus que d’autres la vie marine comme Le Poseidon de Christophe Charbonnel (ci-dessous). A l’instar « des visiteurs dans un musée qui préfèrent certaines œuvres » sourit le fondateur « les animaux marins choisissent leurs statues ».
Restaurateur de métier, Antony Lacanaud s’est reconverti pour « se reconnecter à la nature » et agir pour sa ville. Le musée a pour vocation d’inciter à la pratique sportive, de sensibiliser les citoyens à la biodiversité marine. « Il est de notre devoir de participer tous à notre niveau à cet enjeu majeur de sensibilisation à la conservation de nos océans » observe le créateur qui salue l’engagement du cabinet d’avocat FIDAL pour accompagner la pérennité du projet, acté sur quinze ans. « Leur soutien va nous permettre de faire grandir avec plus de sérénité et de professionnalisme cette première entité du genre en France.» souffle A. Lacanaud.
Pour accompagner le développement du récif artificiel, Fidal, représenté par Stéphane Couchoux, s’engage à lui « apporter son expertise juridique et fiscale ». Pour l’avocat, grand spécialiste des questions liées au mécénat d(‘entreprises et au droit des fondations, « le Musée Subaquatique de Marseille est un projet porteur, innovant, générateur de lien social et territorial. » L’accord signé avec l’École Centrale Marseille en est une démonstration. Les ingénieurs en herbe pourront mettre en application leurs connaissances scientifiques grâce à la sculpture connectée Résilience de Thierry Trivès en cours de réalisation. Résilience s’ajoutera à la scénographie du Musée dans quelques semaines, le 8 juin, à l’occasion de la Journée mondiale de l’océan.