Depuis plusieurs mois, le bataillon des marins-pompiers de Marseille analysent les eaux usées de Marseille pour suivre l’évolution du virus. Cette technique permet d’anticiper l’apparition de clusters avec six jours d’avance. Lors d’une conférence de presse mercredi 2 décembre, le contre-amiral Patrick Augier, le président de Région, Renaud Muselier et l’adjointe à la santé de la mairie de Marseille, Christine Juste, ont présenté les dernières avancées du travail des marins-pompiers pour lutter contre l’épidémie.
Une baisse confirmée de l’épidémie dans la région
Sur Marseille, le niveau de précision permet part exemple d’avoir une cartographie de la présence du virus par zone. « Cette cartographie réalisée depuis quatre semaines sur le territoire marseillais permet d’observer une baisse constante de la présence du virus dans les eaux usées et d’anticiper les futurs clusters », annonce Renaud Muselier lors de la conférence de presse. Les dernières données (cf. carte ci-dessous) relevées le 1er décembre semblent indiquer un taux plus important dans les quartiers Nord de la ville. Les derniers chiffres de l’ARS confirme le recul de l’épidémie dans la région avec un taux d’incidence tombé à 134 contre 439 il y a deux semaines et un taux de positivité divisé par deux (10%).
Les grandes villes de la région vont tester la technique
L’efficacité du dispositif a convaincu les autorités locales et les élus de l’étendre désormais à la région Provence-Alpes Côte d’Azur. Dans les jours qui viennent, le bataillon des marins-pompiers de Marseille va travailler sur cinq nouvelles intercommunalités : Nice, Toulon, Avignon, Digne-les-Bains et Briançon. « Ce sera un outil essentiel pour éviter un troisième confinement. Nous allons prendre notre destin en main, et nous allons prendre le virus de vitesse », espère Renaud Muselier.
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