Ne prenez-vous pas un risque en rejoignant un Bruno Gilles dissident, face à une Martine Vassal investie par LR ?
L.P. : Je ne suis pas dans une logique de stratégie, de clan, de sectarisme, j’ai décidé de rejoindre Bruno Gilles par conviction. Quelques amis me disent « est-ce que tu n’a pas peur de te griller ? ». A chaque fois, je leur réponds que je préfère être fidèle à mes convictions, droit dans mes bottes, plutôt que d’être une girouette au fil des sondages. Et d’ailleurs, les favoris ne sont pas toujours les gagnants.
Ils seraient d’ailleurs bien que ces autres candidats nous disent quel sera leur maire de secteur s’ils sont élus.
Ludovic Perney
Qu’est-ce qui vous a fait pencher plutôt du côté de Bruno Gilles que celui de Martine Vassal ?
L.P : Je ne suis pas l’homme de contre ou l’homme du pour. Je n’ai d’animosité envers personne. J’ai du respect pour mes aînés politiques, pour autant, je pense qu’à un moment donné, il faut casser les codes, il faut casser les vieux schémas politiques, et avancer. D’ailleurs, dans les 6 et 8e arrondissements, plusieurs candidats sont candidats pour être maire de Marseille. Quant à moi, ma seule volonté est de m’occuper des habitants de ces arrondissements. Ils seraient d’ailleurs bien que ces autres candidats nous disent quel sera leur maire de secteur s’ils sont élus.
Comment envisagez-vous, à 25 ans, votre engagement en politique ?
L.P : Moi je ne fais pas de la politique alimentaire, je n’en ferai jamais. Mon père est un ouvrier, je ne suis pas le fruit d’un héritage politique, mais au contraire le pur produit de l’école de la République. Je ne veux pas faire de la politique un métier, je l’envisage plutôt comme une passion, comme un engagement. Alors c’est vrai, j’aurais pu, pour un petit poste, me cacher au fond d’une liste et ne pas bouger, mais je pense que faire de la politique c’est surtout pour agir.
Nous ne pouvons par exemple pas accepter la suppression du golf et de l’hippodrome, qui va coûter 150 millions d’euros
Ludovic Perney