Sommé de faire peau neuve sous peine d’expropriation, le marché aux puces de Marseille vient de trouver un accord avec Euroméditerranée pour conserver son emplacement. Le propriétaire, André Coudert, a présenté le mois dernier son projet de rénovation à l’établissement public : « Ils l’ont trouvé très bien. On va maintenant lancer les procédures administratives », annonce à Gomet’ le patron du marché aux puces. D’ici la fin de l’année, il va déposer une demande de permis de construire pour la transformation de la grande halle et des espaces extérieurs. Il devrait l’obtenir en juin pour un démarrage de travaux dans la foulée. Le chantier s’étalera jusqu’à la fin de l’année 2023.
Une rénovation pour assurer la pérennité des « bons » commerçants
André Coudert présentera les détails de son projet avant la fin de l’année. Il a fait appel à l’agence d’architecture MAP de Renaud Tarrazi pour redessiner le marché au puces. « Il n’y aura pas de changement de surface. Ce sera surtout de la rénovation », précise André Coudert. La grande halle qui s’étend sur 25 000 mètres carrés de plancher sera modernisée « avec des nouveaux auvents, des espaces plus adaptés aux activités des métiers de bouche et des primeurs par exemple », explique-t-il. Sur la partie communément appelé le marché marseillais, du côté de la rue de Lyon, il va également rénover la vingtaine de boutiques existantes. Les travaux seront effectués par petites tranches pour ne pas gêner l’activité des commerçants qui resteront en place pendant la durée des travaux.