L’Économie sociale et solidaire (ESS) fait partie intégrante de l’économie française. Olivia Grégoire, secrétaire d’État déléguée au Ministère de l’Économie pour l’ESS, en visite à Marseille tient à le rappeler haut et fort. L’élue est venue présenter, dans la grande salle de la Préfecture Provence-Alpes-Côte d’Azur le 4 février, le fonds « UrgencESS » de 30 millions d’euros à destination des plus petites structures. Ce fonds d’urgence compte sauver 10 000 entreprises de l’ESS.
La Région Sud est une bonne élève dans l’Économie Sociale et Solidaire, se situant au rang de troisième région de France, avec 14% des emplois qu’offrent 7 000 employeurs sur le territoire. A titre de comparaison, la Région Ile-de-France (1ère en nombre d’habitants) ne compte que 7% de ses emplois dans l’ESS. Bien que la région soit un terreau fertile à cette économie de partage, les emplois n’en sont pas moins menacés qu’ailleurs.
La plateforme lancée par le gouvernement pour aider les entrepreneurs de l’ESS, opérationnelle depuis le 22 janvier, « compte plus de 3000 dossiers » observe d’emblée Olivia Grégoire, alors que « 30 000 associations sont état de léthargie », au bord de la fermeture. L’élue invite donc toutes les structures à faire une demande d’aide « dans le doute » même si elles pensent ne pas répondre aux conditions : compter moins de 10 salariés et avoir largement été impacté depuis la crise du coronavirus. D’un à trois salariés, les structures peuvent bénéficier d’une aide directe de 5000 euros et celles qui comptent trois à dix salariés peuvent en espérer jusqu’à 8000 euros.
💬 A @marseille pour présenter les aides de l’Etat qui permettent aux structure de l’#ESS :
— Olivia Gregoire (@oliviagregoire) February 4, 2021
👉 de faire face à la crise, avec le fonds #UrgencESS
👉 et de nous aider à la surmonter grâce à #FranceRelance.
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