Armand Wiedemann-Goiran a joué la carte de la croissance interne, organique et externe. En interne, il a confié des nouvelles agences à des jeunes managers prometteurs. En croissance externe, les acquisitions vont rythmer la vie de cette PME qui veut devenir ETI : en 2015, acquisition du fonds de commerce de Pagliardini à Nice, en 2017, de la société Luc Rat Élagage dans l’Yonne, en 2017, de la société Sem Espaces Verts. Puis du fonds de commerce de la Bonne Taille (Rhône), en redressement judiciaire. En 2019 : acquisition du fonds de commerce de Merceron Environnement (Vendée) et en 2020, de la société Inéo Réseaux Élagage. Le capital est resté entre ses mains et celles de sa compagne et les acquisitions se sont faites sur fonds propres et sur endettement. « Notre actionnaire n’est pas trop gourmand » confie-t-il.
Membre de la communauté des entreprises à haut potentiel de la Région Sud
C’est au cours du parcours avec l’accélérateur Rising Sud qu’Armand Wiedemann-Goiran structure sa stratégie pour devenir une ETI et passer le cap des 250 salariés. Membre de la communauté des entreprises à haut potentiel de la région Sud, il voit plus grand et signe en ce mois de décembre la fusion absorption de la CMEVE, Compagnie méditerranéenne d’espaces verts exploitation, connue autrefois sous le nom Maniebat.
Les équipes de la CMEVE et Serpe se connaissaient bien avant l’arrivée d’Armand Wiedemann-Goiran. Depuis une trentaine d‘années, les deux sociétés ont apporté leurs compétences complémentaires, à la Serpe l’élagage, à la CMEVE avec les espaces verts, à de grandes collectivités locales. La CMEVE, raconte Patrick Dumas, président lors de la conférence de presse en ligne du 10 décembre 2020 est née en 1981 et s’est déployée sur 12 sites d’exploitation. Elle a connu une forte croissance : si elle n’avait que 15 salariés en 1990, elle emploie aujourd’hui 420 collaborateurs et réalise 24 millions d’euros de chiffre d’affaires, moitié-moitié collectivités et clients privés. La société est historiquement propriété de quatre actionnaires à égalité à 25 % chacun.