Pierre Huguet, l’adjoint à l’éducation de Benoît Payan, président du groupe municipal Printemps Marseillais depuis janvier (en remplacement du socialiste Joël Canicave), interrogé par Gomet’ lundi 9 juin réagit aux résultats du sondage Ipsos rendu public la semaine dernière et ne tire pas du tout les mêmes enseignements que les opposants de droite (voire notre article). « C’est un sondage de plus qui montre que le duel qui s’installe pour les prochaines municipales c’est un duel entre le maire de Marseille et l’extrême droite. »
Concernant l’interprétation des opposants qui soulignent un recul des intentions de vote pour le maire sortant, l’adjoint émet des réserves techniques sur l’enquête d’Ipsos. « Le sondage ne teste le maire de Marseille que sur le PS alors que la coalition du Printemps Marseillais est bien plus large notamment avec les écologistes (lui même est encarté la parti de Benoît Hamon Génération.s, ndlr). Mais même avec cette limite, c’est bien le maire de Marseille qui est en bonne place pour battre l’extrême droite et il reste devant tous les autres. Cela confirme une tendance. »
Pierre Huguet pointe également la différence de questionnements et le panel sondé par rapport aux précédentes enquêtes. « Le premier sondage était qualitatif en interrogeant par les Marseillaises et les Marseillais sur la perception des politiques publiques qui sont menées par la majorité avec un panel plus élargi. Là, c’est une enquête d’opinion avec un panel de 400 personnes interrogées (voir ci-dessous la méthodologie du sondage livrée par Ipsos qui parle d’un panel de 821 habitants, ndlr). Donc c’est quand même très limité avec une marge d’erreur importante. »
Lien utile :
Sondage Ipsos municipales à Marseille : un paysage politique fragmenté