[Dossier] Les vrais enjeux du plan de relance pour le territoire

Un volet marseillais dans le contrat de relance métropolitain

« Marseille étant Marseille, il est souhaitable d’avoir un volet marseillais dans le CRTE métropolitain », estime Benoît Mournet. La Ville participe déjà au comité départemental du plan de relance qui réunit l’ensemble des acteurs locaux. L’adjoint à l’économie de la Ville Laurent Lhardit confie à Gomet’ qu’il ne compte « pas attendre que la Région daigne lui donner de l’argent. Nous sommes la deuxième ville de France et nous négocierons directement », assure-t-il. Interrogé par Gomet’ sur le sujet, Renaud Muselier affirme qu’il prévoit « un traitement particulier pour Marseille » avec notamment la signature d’un contrat de centralité.

Les équipes de la municipalité travaille donc sur les différents projets à soumettre au plan de relance et Laurent Lhardit cite notamment le fonds « recyclage des friches » pour installer de nouvelles activités sur les sites abandonnés sans préciser leur destination. La Ville prépare également la création d’une foncière économique. La Métropole a également lancé le montage d’une nouvelle foncière dédiée aux commerces de centre-ville « mais nous voulons aller plus loin pour ne pas nous contenter des commerces », explique l’adjoint. Pour sa part, le sous-préfet Benoît Mournet affirme que l’Etat interviendra sur les écoles de Marseille. « Pour le changement des chaudières par exemple. Si il passe à autre chose que le fuel, on leur a dit qu’on été prêt à les accompagner sur la totalité de ces investissements au titre de la DSIL », annonce-t-il.

Pour profiter de ces aides exceptionnelles, les collectivités vont devoir faire vite. L’Etat insiste sur leur réactivité et attend des réponses concrètes dans les semaines qui viennent. Outre les appels à projets qui vont se succéder tout au long de l’année, il a fixé la date butoir du 15 février pour les dossiers soumis au contrat d’avenir et du 21 février pour les dotations de soutien à l’investissement.