Ce mercredi 4 juin 2025 se déroulait l’événement « For Good Connections », au Stade Francis Di Giovanni de Marseille, en présence d’éducateurs, d’ambassadeurs « Orange », ainsi que des clubs amateurs de Rognac, Plan-de-Cuques et Marignane. L’occasion pour plus de 150 jeunes présents, de 10 à 14 ans, d’être sensibilisés aux bons usages du numérique à travers des animations autour du football. L’objectif est de prévenir sur les dangers du cyberharcèlement, du temps d’écran, ou encore du cybersexisme. Cela passe par une incitation au dialogue au sein des familles pour encourager des habitudes numériques plus saines.
Un programme national et international
Après une 1ère saison réussie, cette 2e édition intervient dans neuf villes de France, ainsi que dans 25 pays en tout (où Orange est opérateur). Le but est bien de « lutter contre les usages excessifs et les dérives du numérique » explique Vincent Parisot, (directeur de la Communication et de la RSE d’Orange Grand Sud-Est), avant d’évoquer deux constats :
Le cyberharcèlement touche entre 20 et 25% des jeunes de 10 à 14 ans qui disent avoir déjà été cyberharcelés au moins une fois, « ce qui est déjà absolument énorme ». Dès lors, « on va aller sur le terrain, dans le cadre sportif et ludique pour expliquer entre autres les risques et les mécanismes du cyberharcèlement ». En effet, au cours des ateliers, chacun incarne un rôle : témoin, harcelé et harceleur, au travers de jeux de ballon : « On recrée une situation de cyberharcèlement en mode physique (…) Le gamin change de rôle et se met dans toutes les positions ».
Second constat : le temps d’écran, 45% des 10-14 ans passant plus de 3h par jour sur leur téléphone. « Le numérique est une porte extraordinaire pour plein de choses (…) mais il faut l’utiliser à bon escient avec le bon volume et le bon temps » souligne Vincent Parisot avant d’ajouter qu’« avec le foot, on démontre qu’atteindre un but pratique est possible », notamment par la volonté nécessaire dans le sport.
Des actions concrètes pour les jeunes et les familles
L’initiative « For Good Connections » se déploie également au niveau scolaire avec « des ateliers sur les fake news pour développer son sens critique sur l’information », mais aussi avec des programmes d’éducation numérique sur le bon usage des écrans.
Les parents sont eux aussi sensibilisés. « 70 % d’entre eux disent qu’ils ne savent pas exactement ce que leur enfant fait avec son smartphone » observe Vincent Parisot. Le contrôle parental sur ordinateur est bien plus présent que sur les téléphones portables explique le professionnel, « il faut donc aussi éduquer les parents à donner les bons outils numériques aux gamins ». Et Vincent Parisot d’alerter : « souvent, les parents ne se rendent pas compte qu’ils ne montrent pas le bon exemple (…) le contrôle parental n’est pas toujours fait. D’où l’importance cruciale de maîtriser les usages des outils numériques ».
Paroles de terrain : salariés, parents, enfants
Pour Julien, employé chez « Orange », l’événement permet de « sortir du cadre conventionnel » : « se déplacer permet aussi de nous rendre compte de la réalité du terrain. (…) On vend un produit, mais derrière, c’est bien aussi de voir comment il est utilisé. » Et il ne cache pas sa préoccupation : « Ce qui m’inquiète le plus c’est les réseaux sociaux et le temps d’écran : on a des jeunes qui passent énormément de temps à scroller alors qu’on pourrait apprendre avec internet ».
ForGoodConnections : un programme multiple
Pour encourager son usage responsable, réduire le temps d’écran des enfants et lutter contre le fléau du cyberharcèlement, Orange a lancé l’initiative ForGoodConnections qui comprend :
> Des espaces de protection dans les jeux vidéo
> Un soutien à l’organisme e-Enfance en France avec la promotion du 3018, la hotline de soutien aux victimes
> Des ateliers de sensibilisation pour adopter les bons réflexes en ligne et sur les réseaux sociaux
> Des sites d’information en ligne avec conseils pour accompagner la parentalité numérique à chaque étape clé
> Des produits et services innovants pour accompagner les familles dans des usages plus sûrs ».
Côté parents, Sandrine, mère d’une fille de 11 ans présente ce jour-là explique les contrôles mis en place sur son téléphone portable : « Elle a un temps d’écran, elle sait qu’elle ne doit pas aller sur certains sites, on fait attention et on surveille beaucoup… mais on est très ouverts ». Concernant les cas de cyberharcèlement, elle affirme que son fils en a déjà été témoin, et qu’il a pu aider, notamment en s’engageant dans une association scolaire dédiée. « Malheureusement, je suis sûre que je passe à côté de certaines choses, mais j’essaie de faire au mieux » admet-elle.
Jérôme, père de famille d’un garçon de 11 ans, a lui décidé de couper l’accès aux jeux vidéo à son fils, car il considère le temps passé trop long avec des échanges pas toujours bien élevés…
« Depuis 2021, ce sont près de 500 000 enfants qui ont participé aux ateliers numériques. (…) L’objectif est de sensibiliser un million d’enfants d’ici fin 2027 », annonce « For Good Connections », en partenariat avec « Orange ».
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