La gauche marseillaise tente de structurer ses forces
Dans la cité phocéenne, le Printemps Marseillais organise une vingtaine de réunions publiques de quartier, afin d’impliquer les citoyens dans la construction de son programme. Ses différents représentants couvriront donc différents secteur ce samedi 7 décembre, pour un total de 11 réunions, dont :
- Place Pierre Roux dans le 5ème avec Michèle Rubirola, à 10h
- La Brasserie Le Terminus dans le 12ème avec Benoit Payan, à 9h30
- La Cité La Castellane, Place des commerces dans le 15ème, avec Jean-Marc Coppola et Olivia Fortin à 10h
Quant à l’UDE (union des démocrates et des écologistes) – dont se réclame toujours Christophe Madrolle, candidat déclaré à la Mairie de Marseille, le parti est plus divisé que jamais. Dans un communiqué publié le mardi 3 décembre, Marie-Pierre Bresson et François-Michel Lambert, coprésidents de l’UDE, expliquent : « Conformément au vote à l’unanimité du Bureau national de l’UDE le 17 mai 2018, Marie-Pierre Bresson fut désignée co-presidente de l’UDE à la suite de la démission de Jean-Vincent Placé. Cette élection ne fut jamais remise en cause jusqu’à ce que Christophe Madrolle soutenu par un quarteron d’adhérents se prétende dès le 18 avril 2019 Président par intérim du mouvement après avoir organisé dans le secret une fausse AG ». Ils annoncent avoir entrepris une action en justice contre ce dernier, l’accusant de « continuer à s’exprimer au nom de ce mouvement et à faire usage de ses outils de communication ».
De son côté, EELV enregistre le renfort de Sarah Soilihi, ex-porte-parole de Jean-Luc Mélenchon chez LFI, passée au mouvement « Génération.s ». Celle qui est également championne de kick-boxing annonce qu’elle figurera sur la liste de Sébastien Barles, tout en gardant son adhésion chez Génération.s – mouvement qui fait partie du Printemps Marseillais, aux côtés de partis comme LFI, le PS ou encore le PCF. Elle explique son départ par « les blocages sur le programme et la méthode, avec un système gangrené par d’anciens élus », de même qu’un «mépris pour la parole citoyenne ».