Toujours à Marseille, la campagne se poursuit pour les deux candidats issus des rangs LR
Plus à droite de l’échiquier politique, Martine Vassal, la candidate investie par LR pour les élections municipales de mars 2020, a dévoilé son axe programmatique « travailler » dans le 15e arrondissement de Marseille. Dans un communiqué, celle qui est également présidente du Département des Bouches-du-Rhône et de la Métropole Aix-Marseille-Provence déclare vouloir : « faire de Marseille la capitale économique inclusive de la Méditerranée, et agir pour l’emploi en développant notamment la formation et les nouveaux métiers liés à la transition écologique et énergétique ». Elle a également annoncé à l’occasion de cette conférence la nomination de Stéphane Soto, ex-directeur général de Medinsoft, en tant que porte-parole de sa campagne sur ce volet « travailler ».
Face à elle, Bruno Gilles, sénateur LR de Marseille et candidat malheureux à l’investiture de son parti dans cette ville, poursuit sa campagne sans le soutien officiel de sa famille politique. Il convie samedi 7 décembre à son QG de campagne « amis, militants, soutiens. Celles et ceux, de plus en plus nombreux, qui rythment dans tous les quartiers de Marseille la campagne participative démarrée le 13 septembre 2018 ».
A Arles, Monica Michel ouvre ses listes
Monica Michel, députée LREM des Bouches-du-Rhône et candidate à la Mairie d’Arles, lance un à appel à destination de la société civile. Elle dit réserver 8 des 45 sièges de sa liste « à des Arlésiennes et des Arlésiens qui veulent s’engager librement pour relever notre ville ». Les personnes intéressées ont jusqu’au 10 janvier pour se manifester auprès de l’équipe de campagne de Monica Michel.
Cyril Di Méo « premier des socialistes » à Aix
A Aix-en-Provence, Cyril Di Méo, secrétaire de la section aixoise du PS, a été désigné vendredi 29 novembre en tant que « premier des socialistes » à Aix-en-Provence. Il aura donc la responsabilité de représenter son parti au sein de la coalisation « Aix en Partage », qui regroupe – outre le PS – des partis comme LFI ou le PCF, ainsi que des des personnalités de la société civile. Contacté par Gomet’, Cyril Di Méo déclare : « le PS est dans le noyau du lancement de la démarche », ajoutant : « On abolit pas les partis. Il faut composer entre les gens de la société civile ». De fait, il se dit confiant en ce qu’émerge une tête de liste d’ici mi-décembre pour Aix en Partage, qui émanera de la société civile selon lui. Enfin, il déplore qu’EELV ait fait le choix de ne pas rejoindre cette union des gauches : « les verts ne nous ont pas rejoint pour des raisons incompréhensibles. Cela aurait été puissant de les avoir avec nous, d’autant qu’on leur a proposé la tête de liste ».