Recylex et Retia condamnés à payer jusqu’à 63 millions d’euros pour les friches pollués de l’Estaque
Le tribunal administratif de Marseille a condamné le 26 mai dernier les entreprises Recylex et Retia, filiale de Total Energies, à verser immédiatement 5,7 millions d’euros à SNCF Réseau pour la dépollution de friches ferroviaires dans le quartier de l’Estaque à Marseille. Et cette somme pourra aller jusqu’à 63,3 millions d’euros en fonction de l’évolution du montant des travaux nécessaires à la réhabilitation du site. La SNCF réclame notamment la réfection de deux tunnels situés sous les friches industrielles appartenant à ces entreprises. Dans un communiqué du 2 juin, Recylex, basé à Paris, spécialiste du recyclage du plomb et du zinc notamment, annonce son intention de faire appel de cette décision : « L’action en justice de SNCF Réseau place la société dans une position encore plus difficile, menaçant les emplois et sa pérennité », prévient le président du conseil d’administration, Thomas Hüser. L’entreprise affirme qu’elle ne dispose pas de lignes de crédit et que l’exigibilité immédiate de la somme initiale de 5,7 millions d’euros pourrait entraîner la cessation des paiements. Au 31 mai 2021, l’endettement financier net de Recylex s’établit à 41,9 millions d’euros et la trésorerie à 8,4 millions d’euros. Elle indique également avoir « engagé un processus de vente du site arrêté de l’Estaque, dont l’activité a cessé depuis plusieurs années ». Recylex SA emploie aujourd’hui 70 collaborateurs sur deux sites industriels (Nord et Rrhône) et a réalisé 51,1 millions de chiffre d’affaires en 2020 (lien vers le rapport annuel).
Les deux projets de fermes éoliennes flottantes en Méditerranée en débat en juillet
Après le parc éolien flottant d’EDF Provence Grand Large à Port-Saint-Louis-du-Rhône toujours bloqué, le gouvernement doit attribuer deux autres grands projets de fermes en Méditerranée en 2022. En amont de la désignation des opérateurs, un débat public va être organisé du 12 juillet au 31 octobre prochain sur l’opportunité des projets, les conditions d’implantation et le choix des emplacements. Quatre zones sont envisagées : dans le golfe du lion, au large du Cap d’Agde, au large de la Petite Camargue et dans le golfe de Fos-sur-Mer. « Près de 1 000 citoyens ont répondu au questionnaire que nous avons mis en ligne, exprimant leur vision sur les sujets prioritaires pour eux, comment ils souhaitent participer au débat et de quelles informations ils veulent disposer. Nous sommes désormais en mesure d’organiser un débat public proche du public, de ses préoccupations et de celles des territoires où les parcs éoliens flottants pourraient être implantés », explique Etienne Ballan, le président de la commission particulière du débat public. L’appel d’offres porte sur deux fermes de 250 MW de puissance chacune pouvant monter à 500 MW à partir de 2024.
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Touchify (Marseille) équipe les magasins Jardiland
Les enseignes de jardinage Jardiland ont choisi la technologie de la jeune entreprise marseillaise Touchify pour équiper ses deux magasins de Lorient et Guérande d’écrans tactiles pour leurs clients. La start-up édite une plateforme cloud pour créer du contenu interactif à destination des consommateurs. « Contrairement à des vidéos diffusées en boucle sur lesquelles les consommateurs n’ont pas la main, ici, les utilisateurs choisissent l’information qui les intéresse », explique la société. Ils peuvent ainsi découvrir l’ensemble des partenaires et fournisseurs locaux dont les produits sont proposés en magasin, les différents ateliers proposés, s’y inscrire, mais aussi manipuler les différentes images sur l’écran, les agrandir, les positionner à différents endroits… « Les consommateurs ne veulent plus qu’on leur vende un produit, ils veulent l’acheter. En leur laissant le loisir de parcourir le contenu librement, ils vont naturellement vers l’information qui leur semble la plus pertinente. Ils sont plus réceptifs et plus à même de la retenir. Ils deviennent acteur de leur expérience d’achat », explique le fondateur de Touchify, Maxime Luce.