L’Assemblée nationale adopte la loi 3DS et l’article sur la réforme métropolitaine
Après le Sénat en juillet dernier, au tour de l’Assemblée Nationale de voter le projet de loi sur la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et la simplification de l’action publique (3DS). Les députés ont finalement adopté le texte mardi 4 janvier avec 375 voix pour et 140 contre. La loi intéresse particulièrement Marseille et son territoire au travers de l’article 56 qui prévoit une première étape de la réforme du fonctionnement de la Métropole Aix-Marseille Provence. Parmi les changements notables, la disparition des conseils de territoires prévue en juillet prochain et le retour de certaines compétences métropolitaines vers les communes. Mais les discussions ne sont pas encore terminées et des modifications peuvent encore intervenir. Une commission mixte paritaire (CMP) composée de députés et sénateurs doit valider un texte final à la fin du mois de janvier. Certains groupes espèrent encore peser sur la décision à l’image du député communiste Sébastien Jumel qui a dénoncé lors du vote au Palais Bourbon « une métropole imposée au forceps sans se soucier des acteurs locaux ». A l’issue des débats, la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault en charge du dossier affirme rester ouverte à d’éventuels changements : « Dans la perspective de la CMP, nous pourrons trouver une position d’équilibre pour concrétiser les avancées attendues par les élus locaux et les citoyens », conclut-elle.
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Présidentielle : Benoît Payan (PS) appelle à un rassemblement de la gauche
Interpellé par la presse sur le sujet lors de la conférence de presse de rentrée 2022 vendredi 7 janvier, le maire de Marseille, Benoît Payan (PS), juge la situation politique « compliquée » à moins de quatre mois des élections présidentielles (10 et 24 avril). « Ce sont les élections les plus importantes depuis 1981 », affirme l’édile socialiste qui n’hésite pas à parler de « fin de cycle ». Selon lui la Ve République « est devenue exorbitante, elle montre ses limites ». Dans cette transition politique annoncée, Benoît Payan explique que la gauche porte une responsabilité. « Il n’y a pas d’autre alternative que celle d’un rassemblement », déclare-t-il à l’hôtel de ville de Marseille, et d’ajouter : dans le cas contraire, nous irons dans le mur ».
Qui sont les quatre orateurs de Valérie Pécresse (LR) en région Sud ?
Mardi 4 janvier, Valérie Pécresse, candidate LR à l’élection présidentielle, a dévoilé son organigramme de campagne. À cette occasion, plusieurs “orateurs régionaux” ont notamment été présentées. Pour la représenter dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la présidente de la Région Ile-de-France s’est ainsi entourée de Françoise Dumont, sénatrice et conseillère départementale du Var, de Philippe Tabarot, sénateur des Alpes-Maritimes, de Stéphane Le Rudulier, sénateur des Bouches-du-Rhône, conseiller de la Métropole Aix-Marseille-Provence, et enfin de Sarah Boualem, adjointe au maire des 11e et 12e arrondissements de Marseille, conseillère métropolitaine elle aussi. Ils mèneront une « campagne de proximité (dans les) six départements de la Région Sud, au cours des 12 prochaines semaines », renseigne l’équipe de campagne de Valérie Pécresse. La candidate de la droite promet aussi « une campagne interactive » au cœur des territoires.
Visite aux côtés de @vpecresse du Centre de Supervision Urbain de Salon-de-Provence avec @NicolasIsnard @AlexndraBorchio @slerudulier @valerieboyer13 pic.twitter.com/g6DuRaMH7o
— Eric Ciotti (@ECiotti) January 6, 2022
Jean-Marc Zulesi (LREM) répond à Valérie Pécresse (LR) sur « le Kärcher»
Le député LREM de la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône, Jean-Marc Zulesi, n’a pas mis longtemps à réagir aux propos tenus par la candidate LR aux présidentielles, Valérie Pécresse, lors de sa visite à Salon-de-Provence le 6 janvier. « Il faut ressortir le Kärcher, il a été remis à la cave par François Hollande et Emmanuel Macron depuis plus de dix ans », a déclaré la présidente de la région Ile-de-France. « Ces sujets de sécurité et de justice doivent être pris au sérieux, estime le marcheur, et non faire l’objet de petites phrases qui ne grandissent pas ceux qui les prononcent ». Jean-Marc Zulesi rappelle au passage la suppression sous Nicolas Sarkozy de 12 500 postes de policiers et gendarmes en France.
Présidentielles : Jean-Pierre Serrus (LREM) soutient Emmanuel Macron
Le vice-président de la Région Sud délégué aux transports, Jean-Pierre Serrus (LREM), est l’un des membres fondateurs d’un nouveau comité de soutien à Emmanuel Macron. À moins de quatre mois des élections présidentielles (10 et 24 avril), l’actuel président de la République n’est cependant pas encore officiellement candidat même s’il a fait part mardi 4 janvier dans Le Parisien de son« envie » de se représenter. Le « comité pour la réélection d’Emmanuel Macron dans les communes du Val de Durance et de la chaîne des côtes et de Trevaresse » est constitué de conseillers municipaux et de membre de la société civile. Voici la liste de ses membres fondateurs : Alain Anquetin • Jean-Charles Blanc • Aurélie Bringer • Danielle Carello • Pierre Denizet • Jean-Marie Lebre • Gérard Plana • Amandine Rebord • Véronique Roux • Emmanuel Sambain • Jean-Pierre Serrus.
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