À l’occasion de la journée internationale de lutte pour les Droits des Femmes le 8 mars, plus de 40 collectifs féministes ont lancé un appel national à la grève sur les lieux de travail, dans les foyers et les universités. À Marseille, c’est sur le Vieux-Port que le rassemblement s’est constitué à 17h, pour défiler jusqu’au Palais de Justice à 18h30. Plusieurs centaines de Marseillaises avait répondu présentes, maquillées et brandissant de nombreuses affiches aux slogans incisifs : « On ne tue jamais par amour », « nique ton père sur la Canebière » ou encore « Queer, racisée, fière et en colère ».
Merci à toustes ! Ensemble, continuons à lutter et à construire la #grevefeministe. 💓 ✊🏿💓 ✊🏻💓✊🏾💓✊🏼💓
— Marseille Féministe (@MarseilFeminist) March 8, 2021
Nous sommes la révolution pic.twitter.com/KsQhmFbOeb
L’appel à la grève a défendu de multiples causes féministes d’actualité : les violences sexuelles, l’inceste, le racisme, la transidentité… En somme, une volonté forte de bloquer tous les domaines où les violences et les oppressions se reproduisent. La colère et les mots puissants ont fait trembler les pavés du Vieux-Port. Une solidarité incontestable des manifestantes a diffusé une émotion toute particulière, notamment lorsqu’elles ont repris en cœur, poing levé, le chant féministe chilien « el violador eres tù », devenu l’hymne féministe dans le monde contre les violences faites aux femmes.
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