BBLM, quatre lettres sibyllines, quatre lettres que l’on retrouve derrière les grands dossiers économiques que nos lecteurs ont pu suivre dans les colonnes de Gomet’ : Kaporal, Alinéa, SNCM, Alteo, Bourbon, etc. Dans toutes ses affaires, des juristes ont imaginé des solutions fiables, recherché des compromis, ont soumis leurs conclusions aux instances juridiques, ils ont plaidé, et accompagné leurs clients dans une nouvelle configuration. BBLM était actif dans ces dossiers, c’est en fait une PME du droit, installée discrètement place de la Préfecture.
Tout commence au début des années quatre-vingt. Trois jeunes avocats exercent leurs talents au sein du groupe Fidal. Comme chez Alexandre Dumas, ils partirent à trois et arrivèrent quatre. Hervé Binisti, Bernard Bouquet et Claude Lassalle quittent leur poste, en accord avec Fidal, ils seront rejoints par le M. du quatuor, François Maurel qui était lui aussi chez Fidal. Professionnels du droit de l’entreprise, ils traitent du droit des sociétés, des fusions et acquisitions. Mais ils ont des envies d’indépendance et d’entreprendre, ils s’entendent bien et l’histoire montre que cette entente était durable.
2 000 m2 place Félix Baret
Que ce soit par leur activité professionnelle ou par leurs racines familiales, les quatre fondateurs sont très vite identifiés dans le monde juridique marseillais. François Maurel, ancien bâtonnier, aujourd’hui avocat honoraire se souvient de cette croissance qui est en même temps immobilière, puisque le cabinet étend ses surfaces de travail sur 2 000 m2 avec des plateaux qui investissent l’immeuble du 3, Place Félix Baret, jusqu’aux combles, y compris en débordant sur le N° 1 voisins : « on a toujours eu un problème de place » note François Maurel.
Bernard Bouquet, membre du Comex de trois personnes (1) qui dirigent aujourd’hui le cabinet, décompte dans l’équipe BBLM, 47 avocats, dont 17 associés et en tout, 66 salariés, qui réalisent 10 millions d’euros d’encaissements. BBLM Avocats est une société civile professionnelle d’avocats interbarreaux inscrite aux barreaux de Marseille et d’Aix en Provence et, en tant qu’établissement secondaire, au Barreau de Paris. BBLM travaille en plus avec des avocats partenaires, comme Stéphanie Brunengo d’Aix-en-Provence (qui intervient comme expert dans le guide des élus écoresponsable édité par Gomet’).
Bernard Bouquet dirige le département « restructuring », celui qui traite des affaires sensibles, au tribunal administratif ou au tribunal de commerce. Très vite pour apporter un service complet aux PME familiales, aux cliniques, aux laboratoires, à la Fédération française de foot, qui sont clientes, il s’est avéré nécessaire de compléter les compétences avec des spécialistes en fiscalité, en droit social, en droit des marques et des brevets etc. Bernard Bouquet privilégie ce travail en équipe « Le travail en équipe, l’échange technique et stratégique sur les dossiers, font partie des atouts qui constituent notre marque de fabrique » revendique BBLM. « Cela nous permet de faire beaucoup de prévention et d’intervenir en amont en utilisant les procédures de conciliation ». Rappelons que cette procédure permet à l’entrepreneur de trouver des solutions amiables et confidentielles avec ses créanciers. (2) Bernard Bouquet revendique près de 80 mandats ad hoc ou conciliations.