Gomet’ organisait vendredi 19 novembre un nouveau grand débat intitulé « Congrès mondial de la nature : et après ? ». A cette occasion, la rédaction a invité de nombreuses personnalités pour revenir à la fois sur l’événement organisé par l’IUCN et évoquer les actions futures en matière de protection de la biodiversité et plus largement de l’environnement. Parmi les invités, Caroline Orjebin, responsable du développement durable chez Suez France, qui a détaillé la prise en compte de la biodiversité dans la stratégie du groupe.
De par ses activités liées à l’eau, Suez est au plus proche de la nature et de la biodiversité. C’est pourquoi le groupe a intégré cette dernière à sa stratégie entrepreneuriale dès 2008. Une étape supplémentaire a été franchie en 2020 avec l’intégration de la biodiversité au coeur de la raison d’être de l’entreprise. C’est cet engagement de Suez depuis de nombreuses années que Caroline Orjebin, responsable du développement durable au sein du groupe, a souligné au cours de notre grand débat.
« Nous avons pu mettre en avant les concrétisations de nos engagements à l’occasion du Congrès mondial de la nature » rappelle-t-elle. En effet, le groupe était omniprésent durant l’évènement (voir nos échos du Congrès mondial de la nature), notamment au travers de son stand Sea Sound Bubble pour faire découvrir la technologie Sea Advanced Sound, utilisée par Suez pour écouter les sons marins au large de Marseille, révélateur de l’état de la biodiversité.
[Rediff] L’intervention vidéo de Caroline Orjebin
Caroline Orjebin rappelle également l’implication de Suez au sein du réseau Act4Nature qui a conduit le groupe a prendre 13 engagements pour limiter l’impact de ses activités sur la biodiversité. « Aujourd’hui 81% de nos sites prioritaires en matière de biodiversité sont couverts par un plan d’actions, à l’échelle de la France. Notre objectif est d’atteindre 100% à l’horizon 2025. »
Suez a également développé des « zones Libellulese », des zones humides permettant à la fois de favoriser la biodiversité et de compléter l’action de Suez en matière de traitement des eaux, de par les vertus épuratoires de ces milieux.
Une approche partenariale de la biodiversité
« Cette approche technique va de pair avec une approche partenariale. On ne peut pas se contenter de solutions prises en silo par les acteurs chacun de leur côté », poursuit Caroline Orjebin. Pour concrétiser cette vision, Suez a lancé l’appel à projet Agir pour le capital naturel, qui permet de financer des solutions proposées par des associations. Lors de la dernière édition, l’association Planète Mer a ainsi été primée pour la mise au point d’une application pour éduquer les citoyens à la biodiversité. L’association G-Addiction a également été lauréate pour son escape game géant sur le thème de la biodiversité qui a permis de sensibiliser près de 3000 personnes.
Retrouvez les autres interventions en vidéos :
Christine Juste (Ville de Marseille) : « Nous avons changé l’image de Marseille »
Maud Lelièvre (UICN France) : « Il y a une double crise du climat et de la biodiversité »
Claire Martin (CMA-CGM) : « En tant que leader du secteur, nous avons une responsabilité »
Didier Réault (Parc des Calanques) : « Les collectivités engagées pour la biodiversité »
Liens utiles :
> Rade de Marseille : SUEZ, de la protection à la restauration de la biodiversité
> Nos échos du Congrès mondial de la nature
> L’actualité de l’environnement dans notre rubrique dédiée