Le retour du permis de démolir
La mairie veut protéger le patrimoine de la ville et décide d’instituer le permis de démolir sur l’ensemble de son territoire. Depuis 2007, ce permis n’est plus systématiquement exigé en dehors des zones protection du patrimoine architectural, urbain et paysager. Une délibération restaure donc l’obligation de ce permis « pour avoir une vision globale des opérations », précise la délibération. Un rapport qui fait écho au bras de fer qui oppose la mairie avec le promoteur de l’hôtel de luxe à la Villa Valmer. Ce dernier a vu ses travaux suspendus suite à la démolition imprévue d’une dépendance du bâtiment.
La mairie au chevet du parc Longchamp
La municipalité veut élaborer un plan de gestion pour le jardin historique du palais Longchamp. « Aujourd’hui, force est de constater que ce lieu, surfréquenté par les citadins du centre-ville, est fortement détérioré et vieillissant (pelouses et bosquets dégarnis, arbres sénescents, revêtements et mobiliers en mauvais état…) », écrit la mairie dans le rapport 151. La Ville propose donc de lancer une étude avec la direction régionale des affaires culturelles pour établir un diagnostic et estimer le coût des travaux nécessaires. Le montant de cette étude préliminaire est de 132 000 euros.
Seize maisons de la citoyenneté en 2022
Après la maison de la justice et du droit ouverte en janvier dernier, la mairie poursuit sa démarche de créations de lieux de démocratie participative pour les habitants. Elle met au vote le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt pour la création de seize maisons de la citoyenneté à Marseille, une par arrondissement, à partir de 2022. « Il s’agit d’impulser l’émergence d’espaces d’émancipation dans une démarche d’autonomisation et de responsabilisation des habitants », explique le rapport. Ces tiers-lieux aborderont notamment les questions de l’accès au droit, de l’appropriation des enjeux politiques et de l’autonomisation avec l’utilisation des budgets participatifs mis en place.
La Ville s’associe à Jaguar Network pour réduire la fracture numérique
La Ville de Marseille lance l’opération « cités connectées » avec la société Jaguar Network, filiale du groupe Free. L’objectif est d’améliorer l’accès à internet des habitants du parc social des quartiers les plus défavorisés. L’entreprise de Kevin Polizzi fournit des bornes wi-fi haut-débit à installer dans les parties communes des cités. « Chaque locataire bénéficiera de ce dispositif à titre gracieux dans l’objectif de réduire la fracture numérique dans les quartiers prioritaires de la Ville », précise la délibération. Il s’agit d’une première expérience qui sera menée pendant un an. Les bailleurs sociaux désigneront les premiers sites à équiper avant un point d’étape prévu en février 2022. « Au regard des conclusions de l’étude réalisée auprès des locataires, un dispositif pérenne pourra être développé entre les bailleurs sociaux, Jaguar Network et la Ville de Marseille dans le cadre d’une convention tripartite mobilisant les ressources logistiques et financières nécessaires à sa généralisation », précise le rapport.