Avec seulement 1207 cas au total et 35 morts, le Vietnam est une sorte de champion mondial de la lutte contre le Coronavirus. Aucun nouveau cas n’a été déclaré depuis septembre. Le pays est particulièrement vigilant sur les sorties et entrée sur son territoire national.
Victoria De l’olme-Sabatier, 23 ans, en fin de master FLE et prof de français à l’Institut français du Vietnam et à l’Université nationale de Hanoï, témoigne de la situation dans son pays. En fin de visa diplomatique, la période de quatorzaine imposée, à leurs frais, à tous les étrangers pénétrant le territoire du Vietnam l’empêche de facilement continuer à donner des cours de français à Hanoï. La pandémie l’a forcée à renoncer à un certain nombre d’opportunités professionnelles. Elle est actuellement à la recherche d’un nouveau poste de prof de français en Asie, peut-être au Japon.
En mars, comme en France, le Vietnam avait opté pour un confinement de deux, puis trois semaines, et avait réussi à faire baisser le nombre de cas actifs à 0 dans son territoire. Quand des nouveaux cas se sont déclarés fin août, le choix a été fait de confiner uniquement les villes et quartiers touchés par la pandémie.
Un système de traçage par l’application NCOVI, lancée dès mars 2019, a permis de mettre en place efficacement la stratégie de “tester, alerter, isoler” et de permettre à l’économie de repartir sans heurt. Contrairement à l’application “StopCovid” (renommée “tous anti-Covid”) en France, celle-ci semble avoir a été adoptée par la majorité des Vietnamiens. Elle était ainsi en mars, en tête des classements d’application sur le système IOS, d’après le journal VN Express. Merci à Victoria pour son témoignage recueilli mercredi 4 novembre !