En parallèle, IXblue a également mis a disposition ces drones DriX pour les recherches actuellement en cours de l’épave du Ravenel, navire péri en 1962 avec quinze marins disparus, au large de Saint-Pierre-et-Miquelon. Enfin, les DriX ont été testés dans le cadre du programme d’armement relatif à la « Capacité hydrographique et océanographique future (CHOF) » conduite par la Direction générale de l’armement (DGA).
La capacité d’innovation d’IXblue fait sa réputation dans le monde entier : l’entreprise réalise ainsi 80% de son chiffre d’affaires à l’export. Un chiffre d’affaires qui n’est pas communiqué aujourd’hui et qui s’élevait selon plusieurs sources à 100 millions d’euros en 2015. Xblue compte notamment parmi ses clients la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), service océanographique du gouvernement américain qui utilise ses drones DriX. IXblue travaille également dans ce domaine de l’armement avec ECA Group, le voisin basé à Toulon, pour la livraison de système de navigation inertielle et de sonars destinés à équiper les drones et les navires des marines belges et néerlandaise pour effectuer des missions de déminage autonome en mer.
Dans un tout autre domaine, les sonars Seapix d’IXblue sont présents à La Réunion, dans la baie de Saint-Leu, pour sécuriser les spots de surfs en luttant contre les attaques de requins. Enfin, l’entreprise équipent de nombreux navires de pêche dans le monde
Un campus dédié à l’autonomie maritime d’ici 2024 à La Ciotat
Pour l’heure, pas de projet « d’Alfred Merlin bis », nuance Sébastien Grall. En revanche, il ne cache pas l’ambition du groupe de construire de nouveaux bâtiments sur le site de La Ciotat, afin de regrouper les différents services et d’accompagner le développement de l’entreprise. Plus spécifiquement, l’entreprise envisage la construction de bâtiments neufs et la création d’un campus dédié à l’autonomie maritime, d’ici 2024 au plus tard, au sein des chantiers de La Ciotat. « Ce campus aura vocation à accueillir des entreprises qui, comme nous, évoluent dans le domaine de l’autonomie maritime », précise Sébastien Grall. Mais l’entreprise ne souhaite pas communiquer plus amplement sur le projet pour le moment. L’entreprise accueille déjà un campus similaire sur son site de Saint-Germain-en-Laye.
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