Mathilde Chaboche et Nassera Benmaria à la reconquête de la Villa Valmer (210)
L’adjointe à l’urbanisme, Mathilde Chaboche, et celle aux espaces verts, Nassera Benmaria, s’opposent à la privatisation de la Villa Valmer et lancent une enquête pour élaborer un nouveau projet « public et ouvert à tous ». A la suite de l’appel à projet lancé en 2016, il était convenu que la Villa Valmer se transforme en un hôtel 5 étoiles, engendrant « une privatisation de plus de 30% de son parc », rappelle Mathilde Chaboche. « Nous avons refusé de nous résigner à un bail emphytéotique administratif », précise la co-fondatrice de Mad Mars, en présentant cette mesure sur laquelle insistait le programme du Printemps marseillais. Nassera Benmarnia affirme que « le bail emphytéotique a été annulé » et parle d’une négociation en cours avec le promoteur Pierre Mozziconacci. Contactée par Gomet à ce sujet, Mathilde Chaboche précise que c’est « un abus de langage » et que le bail n’est pas encore annulé. Mais l’adjointe confirme la présence de « failles juridiques » comme évoquées en conseil. « Un avocat a décelé une fragilité qui permettrait de faire casser le bail en justice », explique-t-elle. Mais la mairie dit privilégier le dialogue et préfère une sortie à l’amiable. La délibération acte ainsi le lancement d’un travail concerté, avec « l’ensemble des parties prenantes » pour définir la « nouvelle destination » de la Villa Valmer.
Yannick Ohanessian : exonération de la taxe d’occupation (284)
En conclusion du conseil, Yannick Ohanessian, adjoint à la sécurité et à la tranquillité publique, a présenté le « rapport en urgence » pris en réponse à la fermeture des bars et des restaurants. Il s’agit d’une exonération de la taxe d’occupation du mois d’octobre pour les restaurateurs et les cafetiers (une mesure qui coûterait 500 000 euros à la ville). Toujours à destination des commerçants de la restauration et de l’hôtellerie, trois autres mesures ont aussi été présentées : la distribution gratuite de virucide par les mairies de secteur, l’étude de la possibilité d’extension de terrasses « au cas par cas » et la mise en place d’une brigade covid pour « accompagner et contrôler ». Ces mesures, prises conjointement avec les adjoints Rebecca Bernardi et Laurent Lhardit, doivent permettre de donner un « coup de boost aux commerçants » pour leur reprise.