Marseille en grand, rien ne va plus ? Est-ce la non venue d’Emmanuel Macron, deux fois contrarié par les obligations internationales (ouverture du Forum des mondes méditerranéens, lundi 7 février, et meeting de lancement de la campagne présidentielle, samedi 5 mars, mais il semble y avoir du tiraillement depuis quelques semaines sur les deux principaux volets du plan Marseille en grand. Côté écoles, le directeur de la SPLA-IN, appelée Spem (Société publique des écoles marseillaises) n’est finalement toujours pas nommé. Christophe Pierrel, DGA depuis cet hiver en charge des écoles, fléché pour cela attend son bureau validé par le gouvernement. Son profil hollandiste, anti-macroniste de la première heure, est peu goûté au château.
Quant au GIP transports qui doit gérer un milliard d’euros de travaux, c’est guère mieux. Les chantiers prioritaires ne sont toujours pas définis. Et un directeur est finalement attendu mais la Métropole Aix Marseille Provence ne voit pas forcément d’un bon oeil l’arrivée d’un haut-fonctionnaire piloté par l’Etat. Autre tuile pour Marseille en grand : la concertation massive des citoyens, annoncée lors du discours présidentiel du 2 septembre, a tourné court malgré la nomination d’un préfet, Laurent Carrié, qui refuse par ailleurs les interviews avec les médias locaux. Sur les autres sujets, on attend des éclaircissements sur le projet Odysseo et l’implantation d’une antenne de l’école Cinéfrabrique, malgré sur ce point aussi de la nomination d’une personnalité ad hoc, André Santelli.
Le comité marseillais de soutien à la réélection d’Emmanuel Macron qui se réunit samedi matin 12 mars, rue de la République, avec force ministres – Gabriel Attal et Gérald Darmanin sont annoncés – aura de quoi travailler…
Lien utile :
> Nos archives sur Marseille en grand
> L’intégralité du discours d’Emmanuel Macron le 2 septembre à Marseille