Qu’est-ce que la crise sanitaire a changé sur votre façon de travailler ?
Matthieu Somekh : Ça a tout d’abord changé notre manière de consommer l’espace. On a largement augmenté la part digitale de nos accompagnements. Nos start-up sont bien habituées aux nouveaux outils donc ça a été assez facile de mettre en place de nouvelles solutions. Les contacts physiques restent cependant importants alors nous avons gardé nos portes ouvertes aux incubés en mettant en place toutes les mesures nécessaires.
Et pour les projets de vos start-up ? Comment les avez-vous accompagnées pour s’adapter à la nouvelle situation ?
Matthieu Somekh : Comme dans toutes les crises, il y a aussi des opportunités à saisir pour répondre aux nouveaux besoins et nombre de nos start-up ont su s’adapter. Par exemple, Transpare, qui travaille sur la mise en relation entre transitaires et chargeurs, s’est concentré au début de l’épidémie au transport du matériel médical nécessaire comme les masques et le gel hydroalcoolique. La société a surtout réagi en solidarité mais cela lui a ouvert de nouvelles portes. Spécialisée dans la logistique urbaine, Wing a également son business s’accélérer avec le boom du e-commerce pendant le confinement.
Est-ce que la crise sanitaire a bloqué certains projets de levées de fonds ?
Matthieu Somekh : Au début, les fonds se sont concentrés sur les entreprises de leur portefeuille mais maintenant, ils reviennent petit à petit. Il y a toujours de l’argent sur le marché et les bonnes start-up arrivent toujours à se faire financer. Beaucoup de sociétés ont tout de même réussi à contracter un prêt garanti par l’Etat (PGE), ce qui renforce leur trésorerie et leur permet d’avancer sans avoir besoin de lever des fonds tout de suite.
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