Une Maison méditerranéenne de la traduction franco-arabe
« Le flux de traduction entre les langues françaises et arabes est bien trop faible pour deux aires culturelles voisines », regrette Jörn Cambreleng, le directeur d’Atlas, une association pour la promotion de la traduction littéraire. Il dirige notamment le collège international des traducteurs littéraires installé à Arles qui accueille chaque année une vingtaine de spécialistes en résidences pour travailler sur la traduction de nouveaux ouvrages. Il reste cependant cantonné à la traduction du français et vers le français. Le projet de Maison méditerranéenne de la traduction ambitionne d’élargir ces missions vers l’Arabe et les autres langues européennes. Le projet Leila (Arabes Literatures in European Languages) a décroché un financement de l’union européenne pour recenser les besoins en formation des traducteurs, en édition et pourrait donner lieu à la création de plusieurs événements internationaux. Outre l’Europe, Leila espère un soutien de la Région Sud. Un dossier a été déposé au service de coopération décentralisé.
Une plateforme web pour suivre les projets
Plusieurs autres projets ont été présentés lors de cet acte IV de la Méditerranée du Futur (Copam, cloud des formations des métiers de la mer, écoles de la deuxième chance au Maghreb…) et pour connaître ces actions et leurs évolutions, le centre pour l’intégration en Méditerranée a crée un site internet dédié : www.dialogue-2-rives.fr Il est ainsi possible de suivre les avancées et les besoins des différents projets portés par le dialogue des deux rives. Pour l’instant, il en recense une quinzaine mais la liste n’est pas exhaustive. Une nouvelle version doit sortir dans les mois qui viennent avec de nouvelles fonctionnalités et une mise à jour des projets.
Revoir l’atelier de Méditerranée du Futur acte IV sur les projets :
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