[Telex eco] La Cité des métiers, Istropolis, Les Fabricoleuses, CloudFret…

Les Fabricoleuses, une association fondée sur la sororité

« On est dans un milieu très masculin, et on voulait s’unir pour travailler entre femmes. Ça fait du bien ! » nous raconte, avec son regard rieur Lisa Perez, architecte d’intérieur et responsable Marseille des Fabricoleuses. Elle sert les boissons derrière le bar pour fêter le lancement de l’association Les Fabricoleuses. Cerise Steiner, peintre et décoratrice d’intérieur, est la présidente. Peintres, architectes d’intérieur, chineuses, électriciennes ou ébénistes, ces 17 artisanes ont un style et un savoir-faire unique, qu’elles souhaitent mettre en commun pour apporter une réponse globale à leurs clients. Ce soir là, les Fabricoleuses portent leurs combinaisons en bleu de travail, fait-mains et personnalisées, disponibles à la vente à partir du 14 octobreau rayon mode du Printemps des Terrasses du Port. En parallèle, le collectif 100% féminin souhaite participer à plusieurs projets inclusifs de rénovation sur le territoire. Affaire à suivre !

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La Cité des métiers Marseille reconduit son partenariat avec Pôle Emploi Paca

808 000 personnes accueillies depuis 17 ans. « C’est presque tout Marseille » plaisante Christian Malaterre, le Président de la Cité des métiers de Marseille et de Provence-Alpes-Côtes d’Azur. Le partenariat local historique entre la Cité des métiers et Pôle emploi est renouvelé pour 2022. La colonne vertébrale est le détachement de trois conseillers Pôle Emploi à la Cité des métiers. Ces conseillers d’autant plus importants pour la Cité des métiers, qu’elle n’a pas pour vocation à orienter mais plutôt d’accueillir toute personne intéressée soit par des ateliers réalisés avec des partenaires (plusieurs par jours), soit pour rechercher des informations sur l’emploi. Avec 100 000 demandeurs d’emploi rien qu’à Marseille, le partenariat entre la Cité des métiers et Pôle Emploi ne risque pas de s’essouffler.

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> A la Cité des métiers, l’égalité professionnelle en action
> Retrouvez tous les événements de la Cité des Métiers de Marseille et Paca

La zone commerciale« Istropolis » va voir le jour à Istres

Alors que la Commission nationale d’aménagement commercial (CNAC) avait émis, depuis 2016, trois avis défavorables au projet de zone commercialeIstropolis portée par la foncière luxembourgeoise Arizona Investissements, le maire de la ville d’Istres,François Bernardini, annonce enfin un épilogue favorable. Le 15 juillet dernier, lors du conseil municipal, il avait déjà annoncé que la cour administrative d’appel de Marseille avait, pour la troisième fois, annulé l’avis défavorable rendu par la CNAC. Cette annulation était assortie d’une injonction à émettre un avis favorable dans les trois mois. Réunie le 30 septembre, c’est ce que la CNAC vient de faire se félicite, samedi 2 octobre, le maire. « Désormais, c’est sur le concret que nous allons pouvoir travailler pour offrir à notre ville un espace de qualité et enfin permettre aux enseignes déjà présentes de bénéficier de l’émulation attendue d’une part, et à nos administrés la possibilité d’éviter de devoir se rendre dans des centres commerciaux plus lointains, permettant de limiter les longs déplacements inutiles ». En gestation depuis 2012, Istropolis est un projet de zone commerciale de 28 000 mètres carrés, à l’instar du village des marques de Miramas (25 000 m2), qui devrait s’étendre sur 15 hectares de friches agricoles cédées par l’établissement public d’aménagement et de développement (Epad) Ouest-Provence au coeur de la zone commerciale (Zac) du Tubé centre dans la périphérie d’Istres.

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> Un nouveau dossier bientôt déposé par la mairie pour la Zac Istropolis d’Istres
> Suivez les grands projets en développement de la Ville d’Istres dans les archives de Gomet’

CloudFret, la start-up qui optimise le retour à vide des camions

Incubé par Zebox, la pépinière d’entreprises de la CMA CGM, CloudFret est une start-up franco-marocaine développée Driss Jabar, un ancien ingénieur logisticien dans de grands groupes internationaux. Sous forme de plateforme numérique, CloudFred connecte les expéditeurs aux transporteurs entre Europe (siège à Marseille – Zebox) et l’Afrique (siège à Casablanca). Par un algorithme doté d’intelligence artificielle, la plateforme prédit les retours à vide des camions et les évite en les faisant ensuite correspondre aux besoins d’expédition. Driss Jabar ne cache pas ses ambitions de développement à l’international. Cité dans un communiqué de Zebox, il affirme : « Nous allons poursuivre notre route vers les pays d’Europe de l’Est et de l’Ouest. De nombreux challenges nous y attendent et CloudFret séduit de plus en plus de transporteurs et d’expéditeurs grâce à sa facilité d’utilisation.» Selon l’incubateur, CloudFret permettrait de réduire de 30% les émission de gaz à effet de serre des trajets grâce à l’optimisation des trajets à vide. Le fondateur a pour ambition d’atteindre les 10 000 camions d’ici fin 2021 en doublant ses effectifs pour soutenir sa croissance. CloudFret intervient sur un secteur logistique en pleine effervescence digitale. Avec des fortunes diverses. Transpare, autre start-up hébergée à Zebox a mis la clés sous la porte cet été. En revanche DMS Logistics basée aussi à Marseille, rue de la République, se développe à l’international.

Repères

2 bureaux en moins d’un an (Maroc et France)
Croissance du chiffre d’affaores de +50% par mois
Levée de fonds 400 000 dollars avec Plug & Play et Azur

> Le site de CloudFred
> Zebox ouvre un nouvel incubateur aux USA

Transports : réouverture de la ligne Marseille-Gardanne-Aix

La ligne de TER Marseille-Gardanne-Aix a repris du service le dimanche 3 octobre 2021 après 4 ans de chantier. La modernisation de cette ligne a été rendue possible par l’investissement de 182 millions d’eurosdans le cadre du Contrat de Plan État-Région, cofinancé par l’État, la Région Sud, le Département des Bouches-du-Rhône, la Métropole Aix-Marseille-Provence et SNCF Réseau. Les 4 mois d’interruption de la ligne ont permis d’achever l’allongement des quais de la halte de Saint-Antoine après ceux de la halte de Simiane après la Gare d’Aix-en-Provence en 2020.

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> Transdev double la SNCF sur la ligne Marseille-Nice
> Transports : ce que doit financer (et comment) le milliard annoncé par Emmanuel Macron

Le « MassalIA Orange Rallye » : un challenge de l’Intelligence Artificielle porté par Orange

Orange challenge les étudiants de sept écoles partenaires de la Métropole Aix-Marseille : Mines Gardanne, Aix-Marseille Université, Polytech Marseille, Simplon Marseille, Epitech Marseille, Arts & Métiers et Centrale Marseille. Les étudiants peuvent s’inscrire du 1er au 10 octobre et ainsi constituer leurs équipes. L’objectif du challenge est de détecter précisément la position des antennes Orange sur des images satellite. Ce positionnement pourrait par exemple être utile par la suite pour détecter les éléments présents dans l’environnement immédiat des antennes. Un jeu d’images labelisées avec la position des antennes sera fourni pour que chaque participant puisse estimer la position des antennes sur un jeu de données séparé. A l’issue du challenge, l’ensemble des équipes sera convié à la cérémonie de clôture à l’Orange Vélodrome le 15 novembre.