Quelles consignes de vote donnerez-vous entre les deux tours ? Regarderez-vous plutôt sur votre gauche ou sur votre droite ?
Y.B. : Je ne veux pas me projeter là, car ça va dépendre des secteurs, de nos résultats, de si nous sommes en position de discuter, mais aussi de la position des autres candidats. De toute façon aujourd’hui on ne discute pas, car cela voudrait dire qu’on est pas en plein dans notre campagne à nous. L’idée c’est de remobiliser, de continuer. Ce n’est pas fini. Nous sommes mardi, ce n’est pas fini.
Vous êtes crédités de 10% des intentions de vote dans le secteur 6-8 (nouveau sondage Ifop-Fiducial) publié ce mercredi dans La Provence (*), celui dans lequel vous vous présentez. Vous vous maintiendrez coûte que coûte si vous franchissez la barre des 10 % ?
Y.B. : Il faut que l’on regarde, mais je ne suis pas parti pour me désister comme ça. Après on verra dimanche, car je ne crois pas du tout en ces 10%. Elle [Martine Vassal] perd 13 points par rapport à Jean-Claude Gaudin [ndlr : élu en 2014 dans le 6-8 avec 50% des voix au premier tour], c’est énorme. On va donc voir comment ça se passe, mais je ne crois à 10% pour nous.
Vous avez présenté hier votre projet phare intitulé « la vague ». En quoi ce projet se situe-t-il au cœur de votre campagne ?
Y.B. : Ce projet à trois symboles. Le premier, c’est qu’il permet de recoudre la ville, comme une sorte de fermeture éclair en le Nord et le Sud. Le deuxième, c’est qu’il permet aux Marseillais de s’approprier le littoral et la mer. Le troisième, c’est que l’éducation va être au cœur de ce projet, du Nord au Sud. Ainsi, à la fois on recoud, à la fois on se retourne vers la mer, et à la fois on éduque. Ce n’est pas un projet paillettes, c’est éducatif, en lien avec notre fil rouge. On essaie d’avoir un projet qui est en cohérence avec notre vision de ce que doit être la ville.