On a peu parlé de Métropole dans cette campagne. Quelle est l’ambition métropolitaine de votre projet ?
Y.B. : Notre fil rouge au niveau de la ville, c’est l’éducation. Au niveau de la métropole, c’est l’écologie. Sur un plan plus politique, je ne crois pas que ce soit une bonne entrée en matière que de dire que je serai un maire de Marseille et président de la Métropole. Je pense que si on veut réussir la Métropole, il ne faut pas partir de là. Marseille ne sera partante pour la Métropole que si on a projet global, qui intéresse l’ensemble du territoire.
On ne réussira pas à prendre notre envol sur le plan économique si on a une métropole aussi mal reliée. Il faut un projet collectif et non une distribution d’enveloppes à toutes les communes
Yvon Berland
Et autour de quoi entendez-vous bâtir ce projet global de territoire que vous appelez de vos vœux ?
La mobilité est pour moi un sujet essentiel de ce point de vue. On ne réussira pas à prendre notre envol sur le plan économique si on a une métropole aussi mal reliée. Il faut un projet collectif et non une distribution d’enveloppes à toutes les communes, ce qui signifie qu’il faut parler avec Aix, et rassurer toutes les communes. Construire la Métropole, ça n’a d’intérêt que si c’est un projet global, et pas simplement de l’argent qu’on distribue.
(*) L’enquête d’opinion Ifop-Fiducial publiée par La Provence, Cnews et Sud Radio diffusée ce mercredi 11 mars porte sur un échantillon représentatif de 600 personnes du 4e secteur de Marseille. Les entretiens ont été menés du 2 au 7 mars.
Lien utile :
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