Dans la dernière ligne droite des élections municipales, Gomet’ s’entretient avec les têtes de liste aux élections municipales à Marseille. Après Sébastien Barles, Stéphane Ravier et Bruno Gilles, voici aujourd’hui notre interview avec Yvon Berland, candidat soutenu par LREM. Il espère faire mentir les derniers sondages.
Une enquête d’opinion Ifop publiée dans La Provence vous crédite de 7% des intentions de vote à l’échelle de Marseille. Comment entendez-vous faire mentir ces pronostics ?
Yvon Berland : On continue à être sur le terrain, à tracter, à répondre à la presse. On arrête pas. On a distribué un nombre de tracts incroyable, on est plutôt bien accueillis, les gens nous disent qu’ils veulent du changement. Certes cela ne se traduit pas dans les sondages, mais peut-être que dimanche soir ce sera différent.
Vous défendez une « méthode Berland » en matière de gouvernance, un sujet dont vous vous êtes emparé le premier dans la campagne. Est-ce là l’élément qui vous différencie le plus de vos concurrents ?
Y.B. : Oui, la gouvernance, la transparence, sont des éléments différenciants, de même que la compétence et la représentativité de notre liste. De fait, nous avons fait intervenir une déontologue [ndlr : Danièle Lamarque, ancienne présidente de la CRC Paca], pour mettre une transparence dans ce que les élus vont faire.
Nous voulons également des conseils municipaux tous les mois, que nous puissions débattre, qu’il y ait une transparence des décisions
Yvon Berland
Nous voulons également des conseils municipaux tous les mois, que nous puissions débattre, qu’il y ait une transparence des décisions, qu’il y ait une information de nos concitoyens régulièrement sur ce que l’on fait ou ce que l’on va faire, ou encore que l’on donne plus de prérogatives aux mairies de secteur.
Ce changement de paradigme en matière de gouvernance semble au cœur de votre projet…
Y.B. : Changer de gouvernance est essentiel pour que Marseille retrouve la normalité. Il faut arrêter le fatalisme, qui consiste à dire « c’est Marseille donc c’est comme ça ». Je ne sais pas ce que ça va donner, mais au moins, j’aurai une satisfaction, c’est d’avoir essayé de rompre ce fatalisme de ne rien pouvoir changer, qui est néfaste pour Marseille.