Le campus Saint-Charles d’Aix-Marseille Université (AMU) célèbre, ce jeudi 28 mars, l’innovation et de l’engagement en faveur du développement durable. La neuvième édition du concours « DD (développement durable) en trans » , dédié à promouvoir les projets pédagogiques des étudiants sur des thématiques liées au développement durable, rassemble des équipes composées d’étudiants de toutes les filières, du niveau licence au master. Les étudiants présentent une multitude de projets novateurs, allant de la réhabilitation des friches à la promotion de l’agriculture urbaine durable. Un jury composé de partenaires et d’enseignants-chercheurs a la tâche de sélectionner les lauréats parmi les propositions soumises par les étudiants.
Dans la catégorie « Actions AMU » , les projets lauréats sont issus de différentes entités d’AMU telles qu’Abelha et Poule au Pot’ager de la faculté des sciences, et Ecorchestre (VégétAMU) de la faculté Arts, Lettres, Langues et Sciences Humaines (ALLSH). De même, dans la catégorie « Actions locales et territoriales », les projets comme la réhabilitation des friches de l’INSPE de l’IUT et l’étude de faisabilité de nouvelles cultures en région Provence-Alpes-Côte d’Azur ont été récompensés pour leur impact potentiel sur la durabilité environnementale. « Si on donne l’idée de notre projet à AMU, la mise en place est pour eux, déjà beaucoup plus simple » lance Romain, l’un des membres d’Abelha.
« Ces initiatives démontrent l’engagement profond et la créativité des étudiants d’Aix-Marseille Université en matière de développement durable », déclare Céline Pascual Espuny, vice-présidente en charge du Développement Durable. « Nous sommes fiers de soutenir et de valoriser ces projets qui contribuent à un avenir plus durable pour notre communauté et au-delà. « Le concours « DD en trans » ne se limite pas seulement à la compétition ; il offre également une plateforme pour favoriser les échanges interdisciplinaires entre les étudiants et les enseignants, ainsi que pour encourager la collaboration avec des partenaires externes intéressés par le soutien de ces initiatives » poursuit-elle.
« Né d’une volonté de rassembler tous les étudiants et étudiantes d’AMU qui s’engagent dans le développement durable au travers de projets concrets, ce concours est aussi un moment de rencontres, d’échanges et de partage de connaissance entre les étudiants et les enseignants de différentes formations. Dans cette neuvième édition, ce sont les facultés de Sciences, Pharmacie, Économie et Gestion, ALLSH, Droit et Sciences Politiques, ainsi que le service Universitaire des langues, l’Institut d’Urbanisme et d’Aménagement Régional et l’IUT qui ont présenté des projets ambitieux et originaux. Un grand bravo à eux », félicite Céline Pascual Espuny.
Aix-Marseille Université, un symbole de solidarité
Les participants ont été récompensés pour leurs efforts avec des prix responsables tels que des pochettes d’ordinateurs recyclées créées par Elisabeth Vialettes-Royère et des cartes cadeaux. Une ancienne lauréate du concours comme Elizabeth Venisse (chargé de communiation à Acta Vista) a pris la parole. L’objectif principal d’Acta Vista est d’assurer la restauration du patrimoine historique en employant des personnes en situation de précarité. Myllane Kebir, intervenante et représentante de l’association Reses (réseau étudiant pour une société écologique et solidaire fondé en 2007) souhaite « créer du lien autour de problématiques écologiques ».
Parmi les projets présentés, non lauréats qui méritent d’être salués, celui de jeunes créateurs, Datev Araboghlian et Madeline Kerins, deux étudiants respectivement d’origine arménienne et américaine. « Dans une initiative singulière, nous proposons le projet de développement durable ÉÉÉ pour Étudiant Éco Échange. C’est un projet qui vise à s’attaquer à la fois aux problèmes de gaspillage et aux inégalités. ÉÉÉ est une base de données que les étudiants peuvent utiliser pour donner et prendre des livres et ouvrages universitaires. Le but est de créer une circulation de livres pour réduire la consommation de papier et en même temps, d’augmenter l’accessibilité à la connaissance sur notre campus. Choisir ÉÉÉ c’est l’option la plus économique et écologique ! Concrètement, la base de données ÉÉÉ serait accessible sur un site internet (ou sur la plateforme Ametice) et des bureaux sur chaque campus permettrait de garantir des échanges sécurisés (dans les bibliothèques universitaires par exemple). » Bravo !
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