Quand pourrons-nous voir cette plateforme ?
Christophe Hugon : Pour le moment, la feuille de route est en cours de construction. C’est un projet au long terme. Il faut d’abord choisir les données prioritaires et faire aussi attention aux données personnelles. Cela demande du temps. Les services de la ville, extrêmement efficaces, ont anticipé et ont commencé à travailler sur cette idée de plateforme. Mais ce serait prématuré d’en dire plus.
Avez-vous déjà reçu des demandes d’ouverture de données ?
Christophe Hugon : Récemment, nous avons reçu une demande de Donut infolab pour mettre en open data la localisation de chaque arbre de la ville (la métropole de Bordeaux le fait déjà via un site internet, NDLR). C’est une donnée non critique en terme de protection des données et une donnée intéressante car elle peut être exploiter dans beaucoup de contextes. Par exemple, pour les transports ou pour repérer quels quartiers a plus de verdure que d’autres. Pour l’instant, cette information est uniquement accessible aux services de la ville.
Quelle est la démarche que vous suivez quand vous recevez une demande ?
Christophe Hugon : Il faut d’abord faire une réunion avec les services juridiques et les services concernés, comme le service open data lors desquelles on s’interroge sur ce qu’il faut faire ou pas ? Comment communiquer ? La communication est importante. Nous devons réaliser une fiche technique qui décrit les données qu’on diffuse. Mais aussi une fiche plus pédagogique. Lorsque l’enjeux est politique, on doit pouvoir exposer ce ce qu’on est train de faire et quels sont nos enjeux. Il ne suffit pas de lâcher l’information dans la nature. Il faut la lâcher de manière à ce qu’elle soit exploiter par tous.
Demain la suite et fin de notre entretien avec Christophe Hugon
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