« Qui sont les candidats qui pourront déposer 8 listes, 303 noms ? »
Il semblerait que sa « liberté » toute récemment recouvrée lui ait donné des ailes. « Quand on évolue, on quitte l’habit sectaire du parti, et on se met dans le costume de futur maire », dit le sénateur LR, qui déclare : « Le point de la gouvernance sera très important. Si on a pas compris qu’on ne peut plus gouverner Marseille comme avant, on est cuits » dit-il, affirmant sa volonté de dialoguer avec les « citoyens » de Marseille. Nouvelle gouvernance, et volonté d’ouverture. Il en prend pour preuve Jackson Richardson, l’ancienne star du handball français, qu’il a placé bien en vue, à sa droite, et qui « demain pourra se mettre au travail sur les JO 2024 ». Il résume avec ironie : « Tout le monde a envie de s’ouvrir, moi ça fait 14 mois que je m’ouvre ».
Et à ceux qui le croiraient un ton en-dessous face à la position forte de Martine Vassal, il montre les muscles : « Quels sont aujourd’hui les candidats qui pourront déposer huit listes, 303 noms, une infrastructure pour faire campagne dans le deuxième ville de France, avoir des permanences dans les huit secteurs, avoir des militants ? » interroge-t-il à l’adresse de ses concurrents. Une « volonté de faire différemment » couplée à son assise historique dans son secteur de prédilection, la recette gagnante de Bruno Gilles ? « Je me languis de faire le point dans trois mois » dit-il sur un ton de défi, remisant les sondages au placard, affirmant « ne pas avoir de soucis financiers » et pouvant compter sur « une forme olympique ».