Discussions à prévoir entre les deux tours
Quant à Martine Vassal, présidente du Département et de la Métropole et candidate investie par LR, il rappelle qu’il n’est « pas là pour négocier, je veux être maire de Marseille, rien d’autre ». Toutefois, il affirme ne pas être « aigri » ni « en guerre » face à sa rivale à droite. « Il y a un gros point de désaccord, concède-t-il tout de même, c’est le mandat unique ». Il ne prive néanmoins pas de rappeler son opposition au projet d’extension du parc Borély, voulu par Mme Vassal, et défend au passage son projet de parking sous le parc Longchamp, un projet qu’il juge paradoxalement « écologique ». La différence se fera sur le projet, veut-il donc croire, se donnant trois mois pour inverser des sondages qui lui sont pour le moment contraires.
D’éventuelles alliances avant le premier tour ? Il s’en défend : « Devant l’intérêt général, devant le risque qu’il peut y avoir dans un secteur, moi je ne peux pas vous dire aujourd’hui “je ferme la porte”, au deuxième tour je ne ferme la porte avec personne ». Puis quand on lui demande si cela s’applique à LREM, il confirme : « jamais avant le premier tour. Au deuxième tour on verra », une ouverture dont il exclut toutefois le RN et LFI. Ainsi, présenter des candidats dans les huit secteurs, tenter de faire les meilleurs scores possibles, en vue de peser dans des négociations d’entre deux tours semble être la stratégie adoptée par Bruno Gilles. Etant donné le grand nombre de candidats déclarés et l’éclatement à prévoir des voix, la ligne de crête s’annonce étroite.
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