Une nécessité de sécuriser l’accès aux calanques
« Cela fait des mois que nous sommes prêts ». Yannick Ohanessian est très remonté contre la Métropole et contre le Parc national des calanques. « À partir du moment où on doit mobiliser les pouvoirs de police du maire, c’est qu’on est au bout d’une situation qui n’a pas été assez traitée en amont », déclare-t-il. Selon l’adjoint en charge de la sécurité, la situation aux abords des calanques est devenue « intenable ». Face à l’urgence, il décide de présenter plusieurs dispositifs afin de sécuriser cette zone très touristique.
Un maillage de médiateurs pour faire respecter les gestes barrières : Lors du dernier conseil municipal, la Ville de Marseille a voté le recrutement en urgence de médiateurs supplémentaires. « C’est à la fois pour faire respecter les consignes sanitaires, indique Yannick Ohanessian, mais c’est surtout un moyen de mailler tout le territoire marseillais ». Selon l’adjoint délégué à la sécurité, ce dispositif est déjà en place sur l’ensemble du littoral, sur le parc balnéaire et sur les différentes voies d’accès aux calanques.
Plus d’agents de sécurités au niveau des barrières pour réguler l’accès aux calanques : Trois calanques sont concernées : Callelongue, Morgiou et Sormiou. « Cela va nous permettre, par le biais d’un arrêté municipal, de mettre en place un système de barriérage, avec des agents de sécurité, et de réguler l’accès grâce à un système plutôt moderne (ndlr : QR code ou lecteur de plaque minéralogique) », précise Yannick Ohanessian. Cette innovation permettrait de lutter contre la multiplication des laissez-passer, « 1900 demandes l’été passé », selon l’adjoint à la sécurité.
Un renforcement des effectifs de police municipale le week-end sur le littoral : Selon Yannick Ohanessian, les policiers représentent la meilleure solution pour lutter, en période de crise sanitaire, contre la sur-fréquentation des « sites les plus touristiques ». Les effectifs mobilisés devront également faciliter la circulation automobile en cas d’embouteillage, et verbaliser les véhicules mal garés aux abords des calanques. « Le stationnement anarchique est un danger pour les Marseillaises et les Marseillais », ajoute Yannick Ohanessian. L’élu compte sur le soutien de Frédérique Camilleri, préfète de police des Bouches-du-Rhône, pour mener à bien cette mission.
Lien utile :
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