Le start-up studio Manine a été lancé jeudi 10 novembre au Grand bain organisé par la French tech à la Friche la Belle de Mai. Benoît Lecat, président de Candide (ex-Delta assurances), acteur de l’assurance et des services technologiques aux entreprises et actionnaire majoritaire du start-up studio, raconte la genèse du projet : « Le groupe Candide s’est fixé comme ambition de créer plein de services pour les entreprises et de créer deux start-up par an. C’est comme ça qu’on s’est dit qu’il fallait qu’on crée un start-up studio B2B, c’est-à-dire qui touche uniquement les entreprises. Aujourd’hui, le lancement est l’aboutissement d’un an de travail ».
« Des idées, une équipe d’experts, des moyens financiers, des clients et des locaux »
L’objectif de Manine est d’accompagner des co-fondateurs entreprenants dans la création de leur start-up en trois étapes : candidature via un court formulaire en ligne, exploration puis amorçage. « On privilégie des gens qui ont déjà entrepris car le modèle start-up studio repose sur le fait qu’on mutualise nos expériences d’entrepreneurs. Nous avons nous-mêmes déjà créé des boîtes : j’ai personnellement créé une boîte de rénovation éco-responsable », précise Tania Da Cunha Faria, directrice de Manine. « Quelqu’un a intérêt à faire appel à nous s’il ne se sent pas “solopreneur”, s’il a besoin d’idées, d’une équipe d’experts, de moyens financiers, d’un pôle de clients, de locaux et de travailler avec des gens dynamiques. Il aura entre 20 et 30% du capital à investir sur le projet sur lequel il travaille », ajoute-t-elle.
Grâce à son appartenance au groupe Candide, Manine bénéficie d’un réseau de contacts, de moyens financiers et d’expertise. « On peut s’appuyer sur tous les clients du groupe : 1 500 entreprises et 30 000 contacts. On a aussi l’argent de Candide qui investit sur le studio, finance l’amorçage des start-up et rémunère les co-fondateurs », affirme Tania Da Cunha Faria, qui a le souhait de « contribuer au développement de Candide par amour de l’entrepreneuriat ». Benoît Lecat ajoute : « on a des équipes en interne tournées tech, design, market, business ou encore juridique. On amorce le projet financièrement jusqu’à hauteur de 500 000 euros ».
Le start-up studio a pour objectif de créer deux start-up par an et de développer un véritable écosystème. Il travaille par exemple en ce moment sur un projet de médecine du travail, et a déjà une boîte à idées bien remplie. « On voudrait faire un premier brainstorming ce mois-ci », détaille Tania Da Cunha Faria.
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