Toujours plus de transports réclamés à la Métropole
Sur les relations de la mairie avec la Métropole, Benoît Payan ne veut pas ajouter de l’huile sur le feu : « Ce n’est pas le moment de polémiquer », assure-t-il. Pourtant, l’adjointe aux transports, Audrey Gatian interpelle à nouveau Martine Vassal sur la nécessité de garder les cadences des transports en communs « pour garantir la distanciation physique des usagers même si nous avons l’impression qu’elles vont diminuer », s’étonne-t-elle. Même chose pour le vélo. « Il faut de nouvelles coronapistes sécurisées et continues et plus de stations en dehors du centre-ville », réclame-telle à nouveau.
Globalement, la nouvelle majorité municipale assure faire tous les efforts possibles pour assurer la sécurité des citoyens mais reste affaiblie par une sa marge financière. Elle a déjà engagé 35 millions d’euros depuis le début de la crise sanitaire « et on va certainement monter aux alentours de 50 millions d’euros, prévient Benoît Payan. Cette facture, à terme, on va l’envoyer à l’Etat qui doit prendre ses responsabilités », ajoute-t-il. Le Printemps Marseillais, au pouvoir depuis juillet dernier, continue de se plaindre de la mauvaise santé financière de la ville gérée par l’ancienne majorité. Il dévoilera prochainement un audit financier qui fera le point sur la situation réelle de la municipalité : « Il est toujours en cours mais d’après ce que j’en ai vu, il n’est pas très bon », avoue Michèle Rubirola.
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