40 000 ventes en 2019
Les prix restent stables avec une moyenne à Marseille de 2 436 euros qui masquent des disparités entre le balcon marseillais qui peut dépasser les 10 000 euros du m2 pour des produits d’exception avec vue mer et le 3° arrondissement qui s’enlise avec des prix entre 500 et 1 000 € du m2, mais sans acheteur par crainte des menaces sur le bâti.
Le pays d’Aix continue sa progression avec un prix moyen supérieur à 4 000 euros en hausse de 3,5 % : les ménages modestes sont contraints de quitter la ville centre pour accéder à des logements plus diffus. Aubagne reste stable à 2 400 euros. Salon de Provence décolle et reçoit un coup de chapeau de la Fnaim pour sa politique urbaine qui en fait une cité attractive. Arles est un marché plus bas à 2 110 euros, mais en croissance. La rénovation du centre-ville avec les nombreux investissements de la fondation et de la famille Hoffmann porte ses fruits.
L’année 2020 voit arriver quelques nuages. Année électorale oblige, les projets sont en phase d’inauguration jusqu’en mars, mais il faudra plusieurs mois aux nouvelles équipes pour relancer la machine. Les banques, avec les taux très bas, ont perdu l’appétence pour le crédit immobilier, et resserrent la vis. Elles ont tendance à revenir à l’apport initial nécessaire et la réglementation sur le 33 % d’endettement maximum se rigidifie alors que pour les ménages aisés, le contrôle se focalisait plus sur le reste à vivre que sur le pourcentage, qui n’a pas évidemment le même impact pour un smicard ou pour un cadre supérieur.
La Fnaim espère néanmoins être entendue avec ses 7 propositions que nous publions ci-dessous et qui sont de nature, non seulement à relancer un marché du logement hésitant, mais surtout à donner au territoire métropolitain un cadre de développement organisé et dynamique, « une stratégie de planification urbaine cohérente ».
Les 1 843 professionnels de l’immobilier affichent leur identité
De loin l’enseigne pourra s’apparenter à celle du notaire. Mais c’est la déesse Vesta déesse romaine du foyer qui porte la flamme de l’immobilier et sera le signe distinctif de cette profession réglementée notamment depuis la loi Élan de 2018 avec la carte « d’agent immobilier, administrateur de biens et syndic de copropriété ». La Chambre de commerce gère ce fichier de professionnels qui s’engagent sur le respect de la réglementation, la déontologie et la responsabilité, sur le blanchiment de capitaux, l’habitat indigne et la véracité des informations soumises au client.