Ce mardi 26 novembre se tenait l’acte III de la Méditerranée du futur, le grand rassemblement de la coopération méditerranéenne cher à Renaud Muselier, président LR de la Région Sud. Après deux actes dédiés à l’innovation (2017) et à la jeunesse (2018), ce nouvel acte avait pour thème l’investissement. Avec un panel d’intervenants qui a insisté sur l’importance de l’impact des projets financés, et Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères en invité de marque.
Renaud Muselier : « La richesse fondamentale, c’est celle des hommes »
Devant un parterre prestigieux d’invités venus de toute la Méditerranée, c’est bien Renaud Muselier qui ouvre cette journée auquel il est tant attaché (voir l’intégralité du discours en “document source” à la fin de cet article). Après une minute de silence respectée en hommage aux victimes du tremblement de terre survenu en Albanie dans la matinée, le président de la Région Sud ouvre en évoquant le caractère « profondément méditerranéen » de Marseille et sa région.
Se félicitant d’avoir pu « inscrire la Méditerranée du futur dans la durée », il salue un événement « proche des gens et de leurs préoccupations quotidiennes ». Comme pour mettre en valeur la singularité de ce forum essentiellement régional, il souligne « la force de frappe de la diplomatie des territoires ». « Nous avons besoin d’une Méditerranée construite pour ses collectivités » insiste-t-il.
Son ambition pour l’acte III : « franchir un nouveau pallier, en visant un seul objectif stratégique : du concret, du concret et du concret ». « Cet espace de diplomatie devient un action à part entière », argue-t-il, appelant à aller « au-delà des projets de coopération, même s’ils restent le socle de notre action ». Une démarche qu’il veut « audacieuse » et « pragmatique à la fois ».