Diversité de profils parmi les intervenants
Tout au long d’une journée dense se succèdent 5 « keynotes » et 4 tables-rondes, qui permettent à différents profils d’intervenants de s’exprimer : investisseurs et banquiers bien sûr, mais également chefs d’entreprises méditerranéennes, responsables de collectivités locales, personnalités issues de la société civile, etc. Au rang des interventions de prestige, à noter celle de Serge Telle, chef de l’actuel gouvernement monégasque.
Là encore, il place l’environnement au cœur des préoccupations méditerranéennes, en dénonçant les « excès d’un mode de vie irresponsable, qui dégrade l’environnement et entraîne le malheur des peuples ». D’où une impérieuse nécessité de « partager cette mer pour un développement économique satisfaisant ». Réitérant l’engagement de Monaco et de son souverain, le prince Albert, en faveur de l’écologie, il juge que « ces problèmes, il faut les traiter ensemble. Les affrontements en Méditerranée ne sont pas les affrontements de deux mondes, mais d’un seul ».
Une volonté de dépasser les clivages qui transparaît également dans le discours de Rodolphe Saadé, P-dg de CMA CGM, qui rappelle l’ADN franco-libanais de l’entreprise fondée par son père en 1978, avec un bateau effectuant la liaison entre Marseille et Beyrouth. « Nous réalisons 10 % de notre chiffre d’affaire avec les pays autour de la Méditerranée » explique-t-il, avant de lui aussi exprimer ses préoccupations environnementales. « Le temps est venu pour une énergie propre, et l’énergie propre disponible, c’est le gaz », affirme-t-il ainsi.
— Gomet’ (@Gometmedia) November 26, 2019