Martine Vassal s’est ensuite engagée à ce que le Département prenne « en charge les sept mineurs (et non 38 comme faussement indiqué) bénéficiant d’une ordonnance de placement provisoire ». En ce qui concerne les 31 autres personnes, Martine Vassal souhaite attendre « le retour de l’évaluation de la minorité » avant de leur apporter son aide. La présidente de la Métropole a étayé son propos sur Twitter : « il ne s’agit pas de mineurs, mais de migrants instrumentalisés ».
Il ne s’agit pas de mineurs mais de migrants instrumentalisés . Renseignez vous. Le @departement13 a toujours pris ses responsabilités. Nous assumons depuis 2015. Nous sommes le département qui accueille le plus de MNA en France après Paris .
— Martine VASSAL (@MartineVassal) March 3, 2021
« Comment peut-on mettre en compétition des enfants qui ont besoin d’être protégés ? »
EELV
Mercredi, l’antenne départementale du Parti Communiste a tenu à réagir. « Qu’y a-t-il de plus important que de protéger la vie humaine, Mme Vassal ? (…) Vous l’avez peut-être oublié, mais comme présidente du conseil départemental c’est là votre première mission ». Le PCF conclut en affirmant que « les valeurs du Parti Communiste ne mettent pas en concurrence les vies humaines ».
La position de celle qui est également présidente de la Métropole a suscité également la colère d’un autre groupe, EELV. « Aujourd’hui, à Marseille, en plein hiver, des dizaines de mineurs dorment dans la rue et sont la proie des réseaux mafieux : ces jeunes sont en grand danger », alerte le parti écologiste. « Nous invitons Martine Vassal à se ressaisir et à cesser ses polémiques qui ne font qu’attiser la haine de l’autre, poursuit EELV avant de s’interroger : comment peut-on mettre en compétition des enfants qui ont besoin d’être protégés ? ».
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