C’est une action de mécénat particulière qui unit un expert-comptable et un street artiste. Deux jeunes qui se lient d’amitié sur le banc de l’école à Marseille et qui ont pris des chemins bien différents.
- Philippe Echaroux, kitesurfer professionnel et travailleur social, est devenu un street artiste 2.0 novateur, coté et reconnu.
- Matthieu Capuono, lui, a su dès son plus jeune âge qu’il voulait être expert-comptable. Il est désormais associé et commissaire aux comptes au sein du cabinet Crowe Ficorec.
Ils se rejoignent aujourd’hui autour du très bel ouvrage « Des bancs de l’école au musée » de Philippe Echaroux paru aux Éditions in fine, et financé en partie par une action de mécénat de Crowe Ficorec dont Matthieu Capuono est le patron.
Et ça n’est pas une première puisque le cabinet avait déjà soutenu l’artiste en 2014 autour de son projet « Painting With Lights ».
Les mêmes valeurs
Au-delà de l’histoire d’amitié, Matthieu Capuono n’a pas choisi Philippe Echaroux au hasard. Il l’explique dans une préface destinée aux amis et clients du Cabinet :
« Le cabinet Crowe Ficorec partage avec Philippe Echaroux les mêmes valeurs : d’une part, les méthodes d’organisation de travail qui ont dû intégrer les nouvelles technologies, et d’autre part il a fallu s’adapter aux nouvelles exigences de l’économie en innovant sans cesse. Les valeurs revendiquées par ce « street art 2.0 » aux codes novateurs sont proches des nôtres et nous retrouvons des similitudes dans nos deux métiers : la démarche citoyenne, les nouvelles technologies.
L’art casse les codes et il doit surprendre pour attirer l’intérêt. Crowe Ficorec s’associe au travail des artistes pour montrer que l’expertise comptable va au-delà de l’image austère qu’elle véhicule. Et faire connaître des artistes et leurs œuvres. Rappelons, c’est l’expert-comptable qui parle, que l’achat d’œuvres d’art figure parmi les moyens de bénéficier d’une défiscalisation comme entreprise ou particulier » explique-t-il.
Tu nous livres un message inspirant et engagé pour les générations futures en nous faisant sortir de notre zone de confort !
Matthieu Capuono
« Prendre des risques, oser, parfois se tromper, recommencer mais surtout ne jamais s’arrêter de rêver et à force de travail, d’échanges et de rencontres enrichissantes, ne fait-il pas de l’art un levier de performance ? Encore merci Philippe Echaroux de nous donner « une part de lumière » dans ce bel ouvrage, en conciliant aussi bien la nature et la culture à travers nos préoccupations contemporaines. Tu livres un message inspirant et engagé pour les générations futures en nous faisant sortir de notre zone de confort, tout en nous interpellant sur des thématiques fortes et actuelles ».
Depuis 20 ans leur amitié, leur réussite a nourri leurs échanges, des chiffres aux images et réciproquement. Et comme les œuvres de Philippe Echaroux sont éphémères, faites de lumières et des projections improbables, seul le livre rend compte de son travail.
Un street art écologiste ?
« Il est important, pour donner du sens à nos métiers, d’avoir une démarche responsable en engageant tout un cabinet autour de la construction d’un projet commun en interne, affirme le mécène. Mais aussi au-delà en participant pleinement à la vie culturelle de notre territoire. Philippe Echaroux a réinventé un street art « propre », en le rendant non polluant, proche de son éthique et respectueux de l’environnement, en mettant en scène des personnalités emblématiques et originaires de Marseille. En utilisant les nouvelles technologies, il nous a fait partager sa vision artistique et a décloisonné ainsi les limites du street art en le rendant éphémère dans des lieux singuliers. Souvenons-nous qu’il a créé le buzz autour de l’apparition furtive d’un portrait géant de Zinedine Zidane, sur la Corniche à Marseille, à travers une performance de street art non signée. »
L’ouvrage de Philippe Echaroux « Des bancs de l’école au musée » paru aux éditions In Fine rend compte des graffitis, portraits et textes lumineux projetés par l’artiste sur des arbres, comme un rendez-vous poétique entre l’urbain et la nature.
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