Contacté par Gomet’, le responsable du comité local Horizons, Bruno Gilles, sera bien candidat à la présidence du groupe majorité à la Métropole Aix-Marseille, Une volonté pour la Métropole, laissée vacante depuis le départ de Jean-Baptiste Rivoallan, rallié à Eric Ciotti (LR-RN). La candidature de la présidente de la fédération LR Laure-Agnès Caradec à ce poste n’est à ce jour pas confirmée. S’il est seule en lice, Bruno Gilles devrait donc être élu à l’occasion d’une réunion du groupe en amont du prochain conseil métropolitain du 10 octobre.
Pourquoi ce rapprochement avec Martine Vassal, en vous présentant à la présidence de son groupe à la Métropole ? Vous étiez pourtant opposés lors des élections municipales de 2020… (Bruno Gilles s’était présenté face à Martine Vassal, investie par LR, ndlr)
Bruno Gilles : C’est de l’histoire ancienne ! Nous nous sommes rabibochés depuis. Cette candidature scelle définitivement notre union en vue des élections municipales de 2026, pour constituer une droite rassemblée, avec Martine Vassal et Renaud Muselier. Horizons était la dernière pièce manquante du puzzle pour montrer notre union, dans un premier temps à l’échelle métropolitaine.
Union à droite pour les municipales de 2026 : « Horizons était la dernière pièce manquante du puzzle »
Bruno Gilles
Municipales 2026 : Muselier et Vassal se posent en leaders d’une droite rassemblée
Vous n’envisagez pas de vous présenter aux prochaines élections municipales ?
B.G. : Je ne serai pas candidat à la mairie centrale. Je l’ai été la dernière fois et cela m’a coûté, même si je n’ai pas à rougir de mon score : j’ai fait 11% seul, sans l’aide de personne ! Cette fois-ci, je joue l’union et je serai derrière la personne qui sera choisie pour incarner cette union. En revanche, je serai bien tête de liste dans le secteur qui comprend les 4e et 5e arrondissements.
« Je ne serai pas candidat à la mairie centrale mais je serai tête de liste dans le 4-5 »
Bruno Gilles
Quelle vision porterez-vous à la tête du groupe majoritaire à la Métropole ?
B.G. : Je porterai celle de Martine Vassal. Il faut soutenir l’exécutif et ses projets, notamment en termes de transports, et répondre aux accusations parfois injustes de l’opposition.
Au niveau national, Edouard Philippe (président d’Horizons) a déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2027. Cela ne peut-il pas avoir des conséquences sur l’union au niveau local, et créer des tensions avec les représentants locaux de Renaissance ?
B.G. : Je ne pense pas. Renaud Muselier représente le parti présidentiel dont le chef de file Emmanuel Macron ne se représentera pas pour la prochaine présidentielle. Qui dit que Renaissance ne soutiendra pas Edouard Philippe ? Edouard Philippe s’inscrit dans une logique qui va bien au-delà des partis, il veut rassembler. Dans le contexte politique actuel, qui est un bordel ambiant, il est important que des personnalités comme Edouard Philippe sortent du lot et se démarquent. Il a raison d’anticiper en s’y prenant deux ans à l’avance. Il y a un gouffre énorme entre les extrêmes qui phagocytes la politique, Edouard Philippe doit s’y engouffrer. Il faut prévoir tous les scenarii, y compris celui d’une éventuelle élection présidentielle anticipée …
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