Les ambitions américaines d’Imcheck
« On veut inclure des patients américains dans les essais cliniques dès 2021 », annonce son président. Il va donc se rapprocher des autorités réglementaires, la Food and Drug Administration (FDA), au plus vite pour « construire une empreinte aux Etats-Unis dans le courant de l’année prochaine ». Sous quelle forme ? Pierre d’Epenoux ne le précise pas encore mais il avoue cibler des industriels américains, « des big pharmas » pour « nouer des partenariats et co-développer de futurs traitements ».
En plus de ICT01, Imcheck dispose d’un pipeline d’autres candidats qui doivent encore murir. « Nous allons élargir notre portefeuille d’immunomodulateurs ciblant la super-famille des butyrophilines avec un fort potentiel pour de nouveaux traitements en immuno-oncologie », poursuit Pierre d’Epenoux. Le dirigeant espère aller vite avec ses nouveaux actionnaires et annonce une possible entrée en clinique d’un nouveau produit en 2022. Basée sur le campus Joseph Aiguier du CNRS à Marseille, Imcheck emploie 35 personnes et devrait arriver à 40 salariés d’ici la fin de l’année prochaine.
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