Le Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) et la Région Sud se sont réunis lundi 15 février pour discuter de la place du maritime au sein du fameux « contrat d’avenir » à 5,1 milliards d’euros. Au sein de ce contrat de plan Etat-Région gonflé par le Plan de relance, un ligne de 61 millions d’euros est directement fléchée pour soutenir les activités du port. Parmi les grands projets financés, figurent notamment la connexion électrique des navires à quai, le développement d’une filière d’avitaillement au gaz naturel liquéfié (GNL) ou encore les aménagements ferroviaires du terminal de Mourepiane.
Mobiliser 20 millions de fonds européens supplémentaires
Le président de la Région Sud, Renaud Muselier, explique la méthode : « Je réunirai chaque mois la commission des investissements avec Hervé Martel, directeur général du Grand Port Maritime de Marseille, pour faire le point sur l’ensemble des dossiers et assurer leur inscription au Contrat d’Avenir », assure-t-il. La Région espère également mobiliser en plus de son contrat d’avenir pour 20 millions d’euros de fonds européens en faveur de la place portuaire.
L’UMF va désigner un référent contrat d’avenir
Pour faire le lien avec les entreprises du port, un « référent contrat d’avenir » va être désigné par l’Union Maritime et Fluviale (UMF). Pour Renaud Muselier, « L’objectif est clair : ne laisser échapper aucun crédit, qu’il soit régional, national ou européen, et accompagner le maximum d’investissements portuaires ».
Retrouvez les deux pages du contrat d’avenir consacrées au GPMM
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