Delphine Martinot suggère que si l’on considérait les valeurs d’altruisme, de tolérance et de coopération comme un « gage de réussite » future, cela permettrait aux femmes d’êtres « sélectionnées, recrutées, et mieux rémunérées ». Elle préconise de garder à l’esprit que « toute formation, profession ou discours avec des valeurs de compétition, ambition est susceptible de désavantager les femmes ». Repenser les valeurs associées à la réussite professionnelle pourrait donc « réduire les inégalités entre les femmes et les hommes, comme le fait d’évaluer avec « un but de progrès et non de sélection ». À la question posée concernant la mise en œuvre concrète de ces propositions dans le domaine professionnel, Delphine Martinot rappelle que les chercheuses et les chercheurs donnent un « éclairage sur les actions à mettre en place » que chacun doit s’approprier.
Aix Marseille Université engagée pour l’égalité
Isabelle Régner rappelle notamment que l’université d’Aix-Marseille compte parmi ses partenaires l’ONG Business & Professional Women et l’Institut régional des chefs d’entreprise. Aix Marseille Université multiplie les initiatives pour stimuler les pratiques vertueuses en matière de défense de l’égalité. Une série d’événements se déroulent tout au long du mois de mars (voire page suivant le document source). Un bonus récompensant l’engagement des étudiants menant une action en faveur de l’égalité femmes – hommes et plus généralement pour lutter contre les discriminations a été mis en place dans tous les cursus.
Enfin, rappelons qu’AMU est classée au premier rang français et 20e mondial du classement international Times Higher Education University Impact. C’est l’unique classement qui évalue les universités du monde par rapport aux 17 objectifs de développement durable définis par les Nations Unies. Son but : mesurer l’impact des universités sur la société, au-delà de leurs performances en recherche et en enseignement.