Le fabricant de semi-conducteurs STMicroelectronics envisage de supprimer un millier de postes en France sur la base du volontariat d’ici à la fin 2027, sans fermetures de sites ni départs contraints, a déclaré mercredi une porte-parole de l’entreprise.
Le projet a été annoncé mardi aux syndicats lors d’un CSE, a rapporté Ici Touraine reprise par l’agence Reuters. STMicro n’a pas précisé quels sites seraient touchés par ces départs. Au début du mois, le groupe franco-italien, qui fait face à un ralentissement durable de ses activités dans l’automobile et l’industrie, avait estimé que son “plan de remodelage” devrait provoquer jusqu’à 2 800 départs volontaires à l’échelle mondiale sur trois ans, en plus de l’attrition naturelle.
ST Microlectronis compte environ 50 000 salariés dans le monde, dont 7500 en Isère sur ses deux sites de Grenoble et Crolles. En France, elle est également basée à Tours, Rousset, Saint-Genis (dans l’Ain, près de la Suisse), Sophia-Antipolis et Rennes.
STMicroelectronics, emploie à Rousset de 2800 employés pour une production de cinq milliards de puces par an. Le fabricant franco-italien de semi-conducteurs avait confirmé en mars 2023 l’acquisition à 100% du site en friche de son ex-voisin et concurrent Atmel – LFoundry, à Rousset.
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