Le deuxième axe du plan cible spécifiquement les acteurs publics qui, par le biais des appels d’offres, seront fortement incités à privilégier le vélo, ou encore à généraliser les clauses environnementales dans les marchés publics d’ici cinq ans. L’axe 3 s’attaque aux problèmes d’aménagement urbain qui, aujourd’hui, paralysent le développement du vélo, par exemple le manque de pistes cyclables ou encore de locaux pour permettre aux entreprises souhaitant effectuer des livraisons à vélo de s’organiser sur le plan logistique. Enfin, le plan de cyclologistique s’appuie sur l’innovation et l’open-data pour faciliter la mise en place d’une cyclologistique, par exemple la création d’un « waze de la cylologistique », du nom de l’application qui permet d’indiquer la densité du trafic routier. Un appel à projet à d’ores et déjà été lancé pour concrétiser cette mesure.
Le vélo, grand favori de la stratégie environnementale de l’Etat
En plus de vouloir développer la cyclo-logistique, le ministère de la Transition écologique milite pour un développement de la pratique du vélo pour tous, en particulier depuis le début de la crise sanitaire. On a ainsi vu se multiplier partout en France des « coronapistes » temporaires, ou encore le dispositif « Coup de pouce vélo », une aide financière de 50€ par cycliste qui aurait permis la réparation de deux millions de vélos en un an.
Enfin, le plan de relance a permis d’insuffler 200 millions d’euros aux régions spécifiquement pour financer la création de pistes cyclables, un point important pour Marseille, très en retard sur le développement de ces pistes.
Document source : le plan national de cyclo-logistique
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