L’Assemblée nationale examine depuis vendredi 9 avril le volet mobilité de la loi « Climat et résilience » (vote solennel prévu le 4 mai). Le député de la huitième circonscription des Bouches-du-Rhône, Jean-Marc Zulesi (LREM), représente l’une des principales forces de propositions et attend de nombreuses avancées au cours des débats.
Le 10 février dernier, une première loi climat censée mettre la France sur de bons rails en terme de lutte contre le dérèglement climatique avait été présentée en Conseil des ministres. Jugé trop peu ambitieux, ce projet est contesté par les associations et militants écologistes. Ils réclament que le gouvernement s’appuie davantage sur les 149 propositions émises lors de la Convention citoyenne pour le climat qui s’est réunie entre octobre 2019 et juin 2020.
Après la marche pour une vraie loi climat, l’objectif de réduire de 40% les gaz à effet de serre en France d’ici 2030 (par rapport à 1990) est toujours le même. C’est dans ce contexte d’urgence climatique que l’Assemblée nationale examine depuis vendredi le titre III de la loi Climat et résilience, intitulé « se déplacer ». Ce texte devra être plus ambitieux que celui proposé en février dernier, et poursuit quatre objectifs précis :
- Renforcer le développement des mobilités durables
- Réduire l’incidence du transport routier de marchandises sur l’environnement
- Élargir les comités des partenaires des autorités organisatrices de mobilité à des habitants tirés au sort
- Limiter la croissance du trafic aérien et les émissions de ce secteur
Les propositions de Jean-Marc Zulesi pour la loi climat
Jean-Marc Zulesi est particulièrement impliqué dans la lutte contre le réchauffement climatique. « Nous partageons tous le même objectif, déclare-t-il dans un communiqué du 9 avril, réduire largement les émissions de gaz à effet de serre des secteurs tout en préservant la compétitivité du transport français ». C’est dans cet état d’esprit que Jean-Marc Zulesi souhaite « accompagner nos concitoyens vers des mobilités plus propres et plus durables en ayant confiance en la capacité d’innovation de la France ». Il réclame notamment :
- L’extension de la prime à la conversion aux vélos, vélos à assistance électrique et vélos cargos
- Un objectif de fin de commercialisation des poids lourds majoritairement à énergie fossile en 2040
- L’accélération de la trajectoire de verdissement des flottes d’entreprise de l’État et des collectivités territoriales
- L’obligation pour les plateformes de livraison de repas de mettre en relation leurs clients avec une part croissante de véhicules à deux ou trois roues électriques, ou de vélos
- Une accélération du déploiement des bornes de recharge
- Un accompagnement à l’acceptabilité des Zones à Faible Emission mobilité (ZFE)
- Une meilleure prise en compte des projets forestiers et agricoles dans la compensation aérienne
A noter que Jean-Marc Zulesi et Alexandra Louis, elle aussi députée LREM des Bouches-du-Rhône, tiendront une réunion publique en ligne sur la loi Climat et Résilience jeudi 22 avril à 18h. Inscription par mail.