Pour se mettre en cohérence avec ses convictions, Wildproject a co-fondé (avec la libraire Anaïs Massola et sur l’initiative de Marin Schaffner) l’Association pour l’écologie du livre. « La question a l’air simple, explique Baptiste Lanaspeze, mais en réalité, elle est plus compliquée que pour des légumes ou du fromage, notamment parce que les livres sont des biens non périssables, et pris dans une chaîne longue et pleine de boîtes noires ! » L’association aborde l’écologie du livre sous trois aspects :
- Matériel : les forêts, la pâte à papier, l’impression, la fabrication, le transport, la distribution
- Sociale avec les conditions de travail
- Symbolique avec les contenus des livres.
« Nous sommes en progrès sur le point matériel avec des livres imprimés et reliés en France, certifiées FSC depuis 2019 (le plus responsable des systèmes certifiant la gestion responsable des forêts), labellisés Imprim’Vert ».
Wildproject privilégie la distribution en librairie. « Notre top-ten de libraires points de vente plaide Baptiste Lanaspeze, Mollat, Gibert, Décitre, Odeur du temps, Ombres blanches, La Compagnie, Quilombo, Le Rideau rouge, Tropismes et Filigrane à Bruxelles, réalise 9% de notre chiffre d’affaires, autant que Amazon ! »
La boutique du boulevard national ne sera pas une librairie à part entière puisque seuls les ouvrages Wildproject sont en vente pour ne pas concurrencer les libraires phocéens. Avec la vente directe, Wildproject compte amortir la location du local : « lorsque nous vendons dans le réseau, nous percevons 40% du prix d’achat, ici c’est 100%. Nous avons une logique de paysan en Amap ou en vente directe ! ».
Lien utile :
> Baptise Lanaspeze fête les dix ans « d’humanités écologiques » de Wildproject