Le Grand port maritime de Marseille bientôt actionnaire de deux start-up
Le Grand port maritime de Marseille (GPMM) est sur le point de conclure ses deux premières prises de participation au sein de jeunes entreprises prometteuses. En mai dernier, lors du lancement de la troisième édition du Smartport challenge, le directeur général délégué Stéphane Reiche annonçait la volonté de port de jouer « les business angels pour soutenir les start-up qui répondent à ses problématiques ». Deux mois plus tard, pour la présentation des lauréats de ce même concours, il confirme cette nouvelle stratégie : « Nous sommes en train de finir l’examen de deux dossiers dans lesquels nous pourrions prendre une part du capital ». Le dirigeant du GPMM préfère pour l’instant taire le nom des deux sociétés mais « espère pouvoir bientôt en dire plus ».
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La Métropole cherche une solution d’avitaillement d’hydrogène pour le Vieux-Port
La Métropole Aix-Marseille Provence vient de lancer un appel à projets à destination des entreprises capables d’installer une station d’hydrogène pour les navires à Marseille. Sur son site internet, elle explique travailler avec « plusieurs porteurs de projets de navires à propulsion électrique couplée à l’hydrogène (navette à passagers, yachting de plaisance, pilotine, navette-fret, navires de travail). Selon les projets, les niveaux d’avancement et donc la temporalité de mise en œuvre diffèrent mais tous auront besoin de trouver une solution d’avitaillement ». Le site précis de la future station reste à définir mais elle se situera « en proximité du Vieux-Port ». Pour l’heure, la Métropole estime les besoins d’approvisionnement entre 150 à 200 kg/jour en 2023, un chiffre qui grimperait à 800 kg/jour à l’horizon 2027. Les candidats ont jusqu’au 20 septembre prochain pour déposer un dossier avant le montage d’un consortium pour l’appel à projets « Ecosystèmes territoriaux Hydrogène » de l’Ademe en février 2022.
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Eurodia (Pertuis) investit 1,2 million d’euros dans la start-up parisienne Geolith
Créée en 2016 à Paris Saclay, la jeune société Geolith annonce dans un communiqué du 15 juillet une levée de fonds de 1,5 million d’euros réalisée en grande majorité auprès du groupe pertuisien Eurodia, spécialisé dans la purification liquide pour les industriels. Cette participation est complétée par des business angels à hauteur de 315 000 euros. Eurodia est particulièrement intéressé par la technologie Li-Capt qui permet l’extraction directe du lithium dans les eaux souterraines « sans déchets », promet Geolith. « Avec des taux d’extraction allant jusqu’à plus de 95% en conditions industrielles, c’est plus de 30 % de la demande en lithium pour produire les batteries « made in Europe » qui pourrait être issu d’une extraction propre opérée sur le continent » précisent Jean-Philippe Gibaud et Didier Muschalle, les fondateurs de Geolith. Le raffinage du lithium obtenu pourra ensuite être réalisé grâce au procédé d’électrodialyse d’Eurodia. Après un premier site industriel d’extraction près de Colmar, dans l’est, Geolith a validé d’autres pilotes préindustrielles sur des sources géothermiques en France et au Royaume-Uni et un troisième est encours de construction au Chili. « D’ici 2030, la demande en lithium sera multipliée par dix à minima d’après les experts (…) porté par le marché de la mobilité électrique et ses besoins en batteries », explique Geolith. L’apport d’argent frais d’Eurodia doit lui permettre de construire des installations d’extraction de lithium à travers le monde. « Plusieurs partenariats stratégiques sont en cours de négociations hors-Europe », ajoute la société. Fondé en 1988, Eurodia réalise un chiffre d’affaires de 40 millions environ pour une centaine de personnes employées à Pertuis et l’international (Etats-Unis, Russie, Brésil…).
Une fresque de 40 mètres dans les rues de La Duranne (Aix)
La ville d’Aix-en-Provence et l’association K-divers, organisatrice de rencontres street art et d’ateliers graffiti à Aix, ont tissé un partenariat pour mettre l’art urbain au cœur de l’espace public. Fruit de cette union, le « Street Art Project » a donné naissance à une fresque de 40 mètres linéaires dans les rues de La Duranne, aux abords du Pôle Santé. Réalisée par un artiste aixois, GRIS1, et financé par le mécène La Quincaillerie aixoise, la peinture murale représente une allégorie de la fracture entre le béton et la nature. Les couleurs vives et les formes arrondies rappellent la joie, les bonheurs simples. Le projet a été financé par le mécène La Quincaillerie aixoise.
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> Le MauMA : l’art urbain pour repenser et relancer les quartiers de l’arrière-port
Voip Telecom ouvre une agence commerciale à Marseille
L’opérateur télécom spécialisé dans les solutions de connectivités, de communications unifiées et d’hébergement dans le cloud s’installe à Marseille. Avec plus de 10 000 clients, 400 collaborateurs et une présence dans 60 pays, Voip Telecom souhaite se rapprocher de ses clients en région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour assurer un suivi plus rapide de leurs projets. Malgré une multitude de possibilités, l’agence s’est tournée vers Marseille. Maxime Fournes, le directeur régional qui prendra la tête de l’agence à Marseille, l’explique : « l’implantation de Voip Telecom en région PACA ne pouvait se faire qu’à Marseille de par son rayonnement économique sur la région ».
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