Les aides de l’État sous-exploitées
L’État a lancé son propre Plan vélo en 2018 avec un fonds de 350 millions d’euros à dépenser sur sept ans. Dans le cadre du plan de relance, il a rajouté 100 millions d’euros. C’est une manne encore trop sous-utilisée. Il ne faut pas hésiter à contacter l’État et à présenter ses projets. L’idéal est de s’associer avec une ou plusieurs autres municipalités pour créer une continuité cyclable intercommunale. L’État est friand de ce genre de démarche. Avec toutes ces aides, les maires ont de nombreux outils pour se faire accompagner dans le développement des mobilités actives.
Certains élus se plaignent des contraintes réglementaires qui peuvent ralentir ces aménagements. Il est parfois difficile de trouver du foncier, particulièrement rare dans le département. Les règles de protection de la biodiversité sont aussi très restrictives, c’est vrai. Mais j’ai envie de dire que ce sont les mêmes problèmes auxquels ils font face quand ils font des routes pour les voitures et pourtant, ils les font. Tout est question de volonté politique. On le voit bien dans les autres villes de France quelle que soit la couleur politique des maires.
Liens utiles :
> Suivez l’actualité du Congrès de la nature organisé par l’UICN à Marseille dans notre rubrique Environnement
> Envirobat : « Écoconstruction : seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » (6)
> Luc Petitpain (Dreal) : « Planifier et concerter pour bénéficier du potentiel solaire » (5)
> Annick Mièvre (Agence de l’eau) : « Laissez passer l’eau ! » (4)
> Dominique Robin (Atmosud) : Comment faire respirer mieux nos villes et nos villages ? (3)
> Audrey Michel (Arbe) : Comment préserver et réintroduire la biodiversité en ville ? (2)
> François Fouchier : « Les espaces naturels sont notre patrimoine commun » (1)
> Le Guide Gomet’ de l’élu éco-responsable