Mercredi 7 mai se déroulait le lancement de la 9ème édition du salon VivaTech, à l’Hôtel de Région. L’occasion pour Bernard Kleynhoff, Président de la Commission développement économique et digital, Industrie, export, attractivité et cyber-sécurité et Président de risingSUD, d’accueillir les start-ups de la délégation de la Région Sud. Déjà engagée dans le cadre de l’IA cette année, la Région Sud, qui n’en est pas à sa première collaboration, accompagnera 40 start-ups sur le salon Viva Technology qui se tiendra à Paris du 11 au 14 juin 2025. « Elles pourront ainsi présenter leurs innovations aux professionnels de leur secteur » précise le communiqué de presse.
Bernard Kleynhoff en a d’abord profité pour mettre en avant la montée en puissance de VivaTech, soutenue par la Région, ainsi que ses bienfaits pour les entreprises et pour la filière économique du territoire.
« Quand on a commencé VivaTech on savait que ça allait être difficile », admet-il avant d’insister sur la portée européenne de l’organisation aujourd’hui. En effet, dans un temps court, VivaTech s’est positionné en tant que 5e ou 6e hub mondial dans les technologies, désormais concurrente du CES de Las Vegas. Grâce au développement de ses universités, centres de recherche et laboratoires, VivaTech a connu une montée en puissance rapide et ne cesse d’« accompagner nos entreprises et nos petites collectivités dans la cyber-sécurité et dans l’intelligence artificielle ».
De plus, l’entreprise a lancé et voté un plan au mois de septembre avec un déploiement visant un accompagnement de 70 millions d’euros sur 5 ans. Ce pan se constitue autour de 3 axes 22 mesures comme détaillé dans leur brochure officielle :
- La « gouvernance régionale des IA et modernisation de l’administration » (avec notamment une charte d’utilisation de l’IA).
- L’« acculturation et sensibilisation de tous » (grand public, entreprises, jeunes, élus).
- Le « renforcement et l’attractivité de l’écosystème régional » (soutien à la recherche, à la formation et à l’innovation).
Enfin, Bernard Kleynhoff a terminé avec un mot sur le Président Donald Trump : « Je fais partie de ceux qui le critiquent, mais s’il y a un domaine dans lequel il est bon, c’est celui de l’intelligence artificielle. Il nous aide à construire l’Europe un peu plus vite que ce que nous avions prévu ». En effet, il oblige les start-ups à réagir aux avancées dans le domaine de la technologie et technique pour ne pas se faire dépasser.
Vincent Languille, 10e conseiller de la métropole délégué aux fonds européens, aux Relations internationales (Aix Marseille Provence Métropole), a notamment insisté que toutes « ces entreprises sont innovantes, engagées, et prometteuses pour l’avenir ». Selon Vincent Languille, l’objectif est clair : faire de Marseille la « capitale européenne de l’innovation ».
Ensuite, Clément Celerier, directeur des investissements capital et risque pour le Crédit Agricole (CAAP INNOV’ECO), a réaffirmé le rôle et le soutien de la banque : « cela peut permettre aux start-ups de notre territoire d’avancer et de progresser ».
Il souligne que le Crédit Agricole est une coopérative régionale, que leur siège social est ici, et leurs décisions sont prises ici, à Marseille : « Notre destin est lié à celui de notre territoire » insiste-t-il.
D’après Clément Celerier, cette initiative de soutien permet dès lors un dynamisme économique ainsi qu’un élan dans le cadre des créations d’entreprise et d’innovations. Dès lors, le dispositif d’accompagnement du Crédit Agricole s’articule autour de trois piliers distincts :
- Aider les start-ups dans leur début avec un fonds de dotation Capital Éco d’un million d’euros couplé à un prêt d’honneur de 30 000 euros chaque année.
- Lancer un appel à projets pour les mettre en lumière et renforcer l’écosystème avec 80 partenariats.
- Accompagner les start-ups dans l’acquisition et la gestion de leurs crédits qui nécessitent souvent une grille de lecture spécifique et complexe.
Depuis l’existence du fonds de dotation, 3,5 millions d’euros ont investis en tout. De plus, le fonds de capital-risque de 20 millions ont été investis dans 120 start-up, permettant la création par les start-ups de 500 emplois et uniquement parmi celles dans le portefeuille du Crédit Agricole. « L’innovation sur le territoire fait partie de notre territoire » conclu-t-il alors.
Guillaume Chapuisat, président de VivaTech, a dès lors souligné : « L’objectif de VivaTech c’est de devenir l’épicentre de l’innovation dans le monde ». En effet, VivaTech a aujourd’hui pour but de réunir start-ups, grandes entreprises, investisseurs et décideurs pour encourager l’innovation technologique et favoriser les collaborations autour des enjeux du numérique et de la transformation digitale.
Créé en 2016, VivaTech regroupe aujourd’hui 165 000 participants, 3 500 exposants, 13 500 start-ups, 3 200 investisseurs, et 160 pays représentés. De plus, elle dispose d’innombrables partenariats et sponsors, dont parmi eux : BNP Paribas, Google, La Poste, LVMH, ou encore Orange.
Lien utile :